Echappement Classic N°58

[Cunis]

Bonjour,

Mon kiosquier étant en vacances quelqu'un a t'il eu ce N° entre le mains, si oui il faut le coup ? y des tofs du chassis et données techniques ????

Extrait sur le web :

Forte des succès de l’Alpine A310 aux mains de Guy Fréquelin, Renault décida de sortir une version client de son A310 V6 Groupe 4 fin 1980. Hélas, celle que l’on appelait encore la Régie lui préféra rapidement la toute jeune R5 Turbo et choisit de sacrifier l’Alpine. Les débuts du marketing produit appliqué au sport automobile…
Texte Lionel Robert – Photos Photoclassicracing.com

Gérard Besson, propriétaire de cette voiture, est un amoureux de la marque Alpine. Rien de plus normal quand on sait que sa première passion fut justement l’alpinisme (voir encadré) ! Sans le faire exprès, cet essai est programmé sur le circuit de Charade, le plus montagneux des tracés français. Tout de suite, Gérard nous explique : « A l’époque, Renault avait construit une Groupe 4 puis une Groupe 5 pour Guy Fréquelin qui remporta le titre de champion de France des rallyes 1977 avec 10 victoires scratch. Ensuite, Renault annonça la sortie d’une version client de son Alpine A310 V6 Groupe 4 fin 1980. Une petite série était prévue mais Alpine n’en a produit que six exemplaires. »

La voiture que j’ai essayée est l’une des six produites avec les gros freins, les élargisseurs d’ailes, etc. Notez qu’à l’époque, la voiture était vendue sans l’ensemble moteur-boîte qu’il fallait acheter à part. Cette voiture fut tout d’abord acquise par Pierre Mény, qui faisait équipe avec Jean-François Liénéré (voir encadré), en remplacement de sa précédente A310. Celle-ci offrait une caisse allégée et davantage de rigidité. En outre, Mény installa une boîte de vitesses et un moteur à carter sec usine, avec une préparation spéciale. Un goût de « trop peu » A l’époque, le moteur de l’A310 à carter humide rencontrait un manque de fiabilité et Jean-François Liénéré se souvient que l’embiellage « coulait » facilement, même avec le cloisonnement du carter. Et quand ce n’était pas une bielle coulée, c’était un joint de culasse défaillant qui stoppait l’élan de la belle Alpine. Heureusement, François Bernard, l’ingénieur motoriste V6 chez Renault Sport, fit évoluer ce moteur en installant un carter sec qui donna d’entrée beaucoup plus de fiabilité au groupe moto-propulseur.

Avec cette arme redoutable, Mény disputa quatre rallyes nationaux dont le rallye de Largentière qu’il remporta avant que Renault ne lui propose de passer à la R5 Turbo. C’était assez étrange de devoir mettre de côté une auto si performante alors qu’elle n’avait disputé que quatre rallyes, mais comme expliqué précédemment, la Régie voulait consacrer toute son énergie à la nouvelle Renault 5 Turbo de rallye, sans disperser ses forces avec Alpine, marque propriété de Renault. En s’imposant face à la 5 Turbo, l’A310 V6 aurait pollué la communication de la nouvelle bête de course de la Régie. De plus, la R5 Alpine pointait elle aussi le bout de son petit museau, permettant à Ragnotti d’être sacré champion de France des rallyes 1980. A la Régie, il était l’heure de mettre en avant des sportives davantage teintées Renault qu’Alpine.

Gérard Besson a racheté cette voiture en mars 1989 (numéro de châssis 45865) et l’a laissée longtemps dans son petit musée personnel avant d’en décider la complète restauration. Aujourd’hui, l’intérêt de cette voiture, outre les qualités routières dont je vais vous parler plus loin, c’est son histoire : une auto rare et performante mais… sans palmarès ou presque. Après plusieurs propriétaires successifs, Gérard a restauré la voiture pour en faire, comme il le dit lui-même, une voiture « à sa main ». La direction directe jugée trop dure a été remplacée par une direction d’origine offrant plus de démultiplication. Couplée à un volant de plus grand diamètre et moins d’angle de chasse, on obtient une maniabilité intéressante lorsqu’il s’agit par exemple de disputer un Tour Auto à 73 ans (Gérard Besson a terminé l’édition 2015 à la 7e place). Cette voiture possède un moteur de 2,7 litres homologué Groupe 4, couplé à une boîte de vitesses à cinq rapports homologuée (à l’origine, Pierre Mény avait installé une boîte 4 et un pont court). Michel Bosseboeuf d’Angoulême, qui s’occupe de la plupart des voitures de Gérard, a refait l’A310. Pour les derniers réglages et l’exploitation piste, Paul Chelles, basé à Clermont-Ferrand, a pris le relais. [...]

[Gerard02]

Salut ,
Rien que l'on ne connaisse déjà. De jolies photos d'une très belle voiture et un petit historique sympa, mais pas de détails techniques pouvant nous intéresser.