Je me souviens d'un temps ....

[JP 27]

Ah! Y-a-pas à dire des doyens, il nous en faut, et pour longtemps!

[Gali]

Merci JP27
je me suis réveillé ce matin avec une chanson de Brassens dans la tète ; la première fille....
j'ai envie de raconter cette rencontre
j'avais 17 ans , j'habitais dans le 13ème a Paris et je prenait le métro chaque jour , le soir a partir de 19h sur les bancs de la ligne de la porte d'ivry des copains et des copines se rencontrais après le boulot a la station Opéra, il y avait des bandes en fonction des quartiers ; exemple ceux du boulevard de la gare ( aujourd'hui Vincent Auriol) ceux la place d'Italie....
j'avais guinché une jolie brune , elle était dans une autre bande comment la contacter?
un soir le me suis assis a côté du dernier de la bande , elle est arrivée en serrant les mains j'ai tendu la main et je l'ai garder un petit moment , elle a eu un geste de recul on en est resté la , le lendemain , toujours après je dernier de la bande je tends la main et finalement elle sourie ....et je l'ai connu au sens biblique duterme

[Seitert Patrick]

Si j'ai bien tout compris, nous avons le Grand Doyen Galli, le Doyen Doch et quelques autres petits doyens.
Je voudrais raconter une petite anecdote récente. Dimanche dernier lors de la réunion des anciennes de la place Vauban à Paris, manifestation sympathique contre la Folle de Chaillot qui voue une haine contre les autos en général et les anciennes en particulier, nous nous sommes trouvés à table avec le camarade PhL et un "jeune" quinquagénaire roulant SM et Maserati Quatroporte. C'est le jeunot qui a tenu à régler l'addition : "vous êtes des VKKR's, c'est ma manière d'essayer de sauver une espèce en voie de disparition !".
Alors longue vue au Grand Doyen ....et aux autres !

[Deroit]

Je salue le Grand Doyen, le Moyen Doyen et les autres
dommage qu'on en voit pas un p'tit peu plus sur les tableaux du maître

[DoCh]

En retour, saluons le fils de Roi...

Il ne faut pas confondre vieil âge et sagesse. Je ne me sens pas plus (ni moins) respectable qu'autrefois.
Simplement, le temps passé permet de mieux interpréter certains faits. D'où cette apparence de "qualification"...

Oui Régis, la production artistique de notre ami est vaste et belle, mais l'autre jour, il m'a dit qu'il ne peignait plus.
D.

P.S.- Je sais que notre ami me pardonnera d'envahir son post, car je suis concerné aussi par les messages aimables...

[Gali]

dans ce forum ont parle de tout sans aucune logique , ce qui en fait le charme
Patrick parlant de la folle de challot , ça me rappelle des souvenirs , j'avais vu cette dame vétue de soieries élimés , maquillée comme un clown , c'était le temps des amours ançilaires je connaissait une jolie berrichonne qui avait une chambre au sixième avenue d'eylau , il faut savoir quand on était célibataire a Paris , pour la drague il y avait la salle Wagram ou l'on rencontrait des provinciales bonnes a tout faire dans les quartiers bourgeois , a Montmartre il y avait la "crémaillère " placedu tertre ,le mikado sur le boulevard fréquenté par les midinettes qui cherchaient un mari et pour ceux qui pouvaient se contenter de charmes défraichis " la Coupole " a Montparnasse spécialité e des michetoneuses, ces dame s'offraient des jeunots et se montraient généreuses en fonction de la prestation du partenaire

[Seitert Patrick]

Cher Doyen, et il me semble que dans tes lieux de drague il y avait le Bal de la Marine, situé où se trouve désormais le Centre Beau Grenelle, vaste complexe commercial.
A partir des années 70 il me semble que les lieux de drague ont migré vers les différents clubs plus ou moins privés encore que la Coupole a toujours cette réputation.
Souvenirs, souvenirs !

[Gali]

8 NOVEMBRE 1942
je suis militaire , en permission chez mes parents ( qui résident provisoirement en Alger après avoir quitté Paris et l'occupation )
j'ai invité un copain sous off a la maison
aux cours d e la nuit nous sommes réveillés par des tirs d e canons toute la maisonnée est debout , pour mon copain et moi ; regagner la caserne quelques kilomètres a pied
et plus un bruit ; personne dans les rues ; ni aux fenêtres
en chemin nous rencontrons une dame qui nous interpelle ;" une bombe est tombée dans la chambre de ma fille" ....c'est un projectile de Bofors de 40, il a traversé le toit s'est enfonçé dans le carrelage a moins d'un mêtre du lit de la fille ( on serait bien resté car la fille est belle)
nous rentrons dans nos compagnies
on me donne un revover 1892 et 6 cartouches je dois prendre un side-car et re joindre un détachement sur la route a Maison carrée
enfin on nous in forme de la situation ; C'EST UN DEBARQUEMEHT ALLIE
les rumeurs les plus dingues circulent
lorsque j'arrive a la position de nos soldats ; il y a deux sections sous ls ordres de deux lieutenants
l'armement deux FM les mousquetons avec 40 cartouches mais sans les chargeurs
il y a des hommes de notre compagnie qui ont eus des contacts plus ou moins directs avec la résistance Algéroise ils étaient au courant
l'ambiance est tendue , la plupart des bidasses ne veulent pas combattre contre les alliés , personnellement je suis d'accord , il y a une consigne propagée par les Gaullistes neutraliser l'encadrement
iln'y a pas eus de gros affrontements , la résistance ayant pris le contrôle des points stratégiques avec de vieux fusils cette résistance était majoritairement composée de Juits très brimés par les lois de Petain
parmi les rumeurs ;un transport de troupe aurait accoster au quai de l'amirauté des soldats Américains en seraient descendus l'arme a ja bretelle et finalement ça se termine par une fraternisation
notre troupe reçoit l'ordre de rentrer .....OUF et en route pour la libération

[Siestor]

Merci deux fois, Gali.
D'abord pour ce récit d'un gamin de 21 ans.
Et surtout pour ce que vous avez fait ensuite pendant deux ans et demi.

[DoCh]

Merci Gali, pour ce souvenir qui date seulement de 80 ans...
Ça ne devait pas être drôle de se trouver dans ce genre de situation ! Quelle "confusion" !
D.

[Gali]

j'ai oublié de compléter une ligne de mon récit , concernant l'armement ; mousquetons et 40 cartouches pour chaque soldat

[Zantafio]

Oui merci,
tes récits me projettent en arrière lorsque mon père me racontait quelques frasques de son temps d'armée.
Temps de guerre puisqu'il était de ta génération.
Il n'était pas prolixe là dessus, les bétises et aventures oui, les combats de guerre jamais!.
Une sorte de retenue sur des faits horribles puisque la guerre l'est toujours.
Les lieux étaient les même, Alger, la prise de la ville par les résistants début novembre 42 avant l'arrivée des Américains . Roosevelt surpris
et dépité , et pourtant c'est bien grace à eux que çà s'était bien passé.
Il avait su ces choses par des copains, par la radio, sans y participer. Ensuite il eut sa part incorporé comme d'autres Français
dans un régiment de tirailleurs Marocains qui s'illustra en Italie, Monté Cassino et autres.
Mais c'est une part de souvenirs pas très gaie que beaucoup d'entre nous oublient volontiers.

[Seitert Patrick]

Mon cher et Vénérable Galli,
Je te félicite de faire revivre de manière épique cette époque terrible où l'individu risquait à tout moment d'être broyé par la grande histoire.
J'ai noté que tu as pris un sidecar pour te rendre sur le champ de bataille. Comme tu sais je suis un amoureux de ce genre d'engin qui cumule les inconvénients de la voiture et de la moto, mais qui demeure l'un des engins les plus excitants à conduire.,
En novembre 1942, j'étais un bambin vivant avec ses parents à Hanoi, Tonkin, désormais Nord Vietnam, et mon père venant d'être nommé à Saigon désormais Hochiminh Ville, dans la Cochinchine, j'ai eu droit à mon baptême de l'air à bord d'un Dewoitine pour rejoindre la capitale du Sud.
Encore bravo Galli.

[Zantafio]

Patrick ...la chance d'être monté à bord d'un Dewoitine!...
un truc comme çà?.

[Gali]

cet avion est un Dewwoitine 330 , il aurait pu entere dans le jeu AJAKON

[Gali]

cher Zantafio
juste un mot , mon frère , comme ton père , a combattu a Monté Cassino dans les rangs de la quatrieme D M M