Philippe tu l'as passé il y a bien longtemps!
Je ne l'ai eut qu'en 1973....bien que pilotant des grosses motos sans aucun permis depuis 1963
Le Trocadéro, du nom d'une victoire de l'armée Française en Espagne en 1823. On est plus habitués aux nom des avenues de la glorieuse
Grande armée de Napoléon 1er!. Îena, Friedland, Wagram, Rivoli et autres.....
D'ailleurs il y en a partout, bd. Exelmans, Massena, Avenue de la Grande armée, les bds des Maréchaux....
La mémoire du peuple du temps où il dominait le monde!. Les Amerloques n'existaient pas, les Russkofs oui!.
On dirait que Bonaparte me parle, stop! ici n'est pas le sujet.
Une fonction de ma mémoire, m'aider à regretter
Alpine A110 1600S Groupe 5 Mignotet
Alpine A310-4 de série art car "Evocation"
Hotchkiss Grégoire
Avec l'Ural, l'aventure commence dès la sortie du garage en marche arrière ; A 40 km/h, on vit intensément, avec ma Ducati Desert x il faut rajouter 100 km/h et avec l'A110( la nouvelle ), il faut démonter ses plaques !
Puisqu'on est dans les motos et les permis qui vont avec, je crois que j'ai déjà raconté comment, coiffé d'une casquette à la Gérard Crombac, et chevauchant ma 500 Triumph "Tête de fourmi", je suis allé "au permis". Cela se passait en 1962, dans un quartier calme, au-dessus de la gare de Toulon. J'avais mon permis auto depuis une douzaine d'années, mais j'ai quand même repassé le code. Je me souviens de certaines des questions posées :
— Sur une route, quelle partie de la chaussée doit-on utiliser ?
J'ai eu zéro ! La réponse était non pas "la partie droite", mais "la partie la plus à droite".
— À l'abord d'une descente très pentue, quel est votre tout premier geste ?
J'ai eu zéro, parce que j'ai répondu : "je relève le pied de l'accélérateur". Il fallait répondre : "je mets le pied droit sur la pédale de frein" !
Je n'ai pas bien saisi comment je pouvais faire ça sans lâcher l'accélérateur.
Pour la conduite, il s'est installé derrière moi sur la selle unique. J'étais un peu gêné, et crispé aussi parce que je n'avais jamais emmené de passager, et ce n'était pas un poids-mouche. J'ai fait le tour du quartier en levant bien le bras qu'il fallait, pour signaler que je tournais à droite ou à gauche.
Le dernier piège, en arrivant à un croisement avec une rue à sens unique :
— Tournez à droite ! Tournez à droite ! TOURNEZ À DROITE, JE VOUS DIS !
Je commençais à connaître le bonhomme, alors j'ai continué tout droit, sans prendre le sens interdit.
D.
P.S. - Il m'a quand même donné le papier rose. Drôle de phénomène...
"La vie est courte, mais elle est très large" (Jim Harrison).
"Mes autos émois"* — Votre livre est épatant ! (Jean d'Ormesson)
*Une déclaration d'amour aux autos d'avant, et à l'Alpine en particulier... "Les couleurs de l'Atlas", souvenirs d'enfance... "Dits d'autos" : chroniques autos et motos.
Nouveau blog : http://leblogadoch2.blogspot.fr
C'est vrai que j'ai eut pas mal de brèles....elles m'ont donné l'adrénaline que je ne trouvais pas ailleurs.
Mes ailleux en ont eut une bonne dose dans les tranchées de Verdun ou Monté Cassino, j'étais frustré.
Donc eut des grosse choses musclées comme des Laverda triple, des Kawa 500H1 triples aussi pour voir si c'était vrai qu'elles faisaient des veuves. C'est vrai! mais pas pour moi. Ouf!.
A part la R60 en side pour le permis ( je ne le raconte pas, c'est déjà fait), pas d'autres sides.
Leur pilotage bizarre un peu contradictoire ne m'a pas convenu. Occupé déjà avec mes contradictions et ma bizarrerie.
Bravo à ceux qui osent çà encore!!.
Alpine A110 1600S Groupe 5 Mignotet
Alpine A310-4 de série art car "Evocation"
Hotchkiss Grégoire
Bonjour les Frapadingues du Pavé,
Un grand merci à Doch d'avoir évoqué le passage de son permis moto à Toulon au bas de la corniche du Faron.
Pour moi au même endroit en 1958, le jour de mes 18 ans pour le permis auto. J'étais arrivé au volant de la Simca Aronde Grand Large de maman vu que dans l'Indochine de mon enfance j'avais appris à conduire depuis l'âge de 15 ans, l'efficacité sur les routes défoncées et peu entretenues à cause de la guerre , l'expérience l'emportait sur le papier administratif. L'examinateur m'attendait dans une Dauphine et m'avait vu arriver. "Vous croyez savoir conduire, c'est ce que nous allons voir, sans oublier le code jeune homme"
J'ai eu droit à la totale, démarrage en cote, créneau en marche arrière ....en pente , remplacement de la roue avec en prime les pièges de la circulation et les questions vicelardes pour le code genre le sketch de Fernand Raynaud ("combien de temps pour refroidir le fut du canon ? réponse un certain temps !) et au final de cette séance de torture j'ai gagné le papier rose. Et le plus beau, dans mon "innocence" j'ai considéré pendant de nombreuses années que ce papier rose me conférait le droit de continuer à conduire des motos. Ce que j'ai fait toujours en toute "innocence" jusqu' en 1977 avec des contrôles plus fréquents avec la mise en place de la limitation des vitesses qui en quelque sorte a mis fin à mon "innocence" genre ravi du village. Du sérieux cette fois avec un stage d'une semaine sur le circuit de Folembray du coté de Saint Quentin.
Ceci était ma participation à la boite à souvenirs.
Maintenant comme la Tronche le bonheur commence chaque fois que j'utilise mon Ural avec la marche arrière pour sortir de mon garage, un klong et c'est parti pour l'Aventure pour oublier la guerre en Ukraine, la bataille des tarifs douaniers de Trump, la poudrière du Moyen Orient , les pubs intrusives pour me convaincre de passer à l'électrique (ce silence mérite d'être écouté !!! ) et toutes les tracasseries et chicailleries de la vie quotidienne.
P7R, VKKR de fait, vogue désormais ailleurs, quelque part où dérision, humour, et liberté d'expression fleurissent dans la rosée du matin. Une longue virée en Alpine quand le son des Weber fait oublier les chicailleries et autres mesquineries du quotidien.
Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici : viewtopic.php?f=63&t=35959
On y parle en particulier avec Corto Maltese : Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
Patrick,
Je savais que le mot Toulon, allait te faire réagir...
Maintenant, c'est devenu une banlieue de Bandol et de Hyères. Pour ne pas dire de la Casbah.
Mais le quartier de Claret n'a pas changé.
Et bravo pour le side-car. Tu as toute mon admiration, à conduire un engin aussi improbable. Mais c'est vrai que c'est mieux que le fauteuil électrique dont tu avais amélioré les performances lors de ton long séjour à l'hôpital. Je ne me souviens plus si tu avais pu faire des dérapages volontaires, avec.
J'espère, (nous espérons) que tu vas pour le mieux, et que tu continueras longtemps la direction de ce post inimitable, et pas si inutile que ça...*
*Pour les nouveaux venus (qui sont très nombreux, et que nous accueillons avec plaisir), il faut rappeler que j'avais créé le Mouvement pour l'inutilité Indispensable, le Mii, qui distribue des médailles virtuelles aux plus méritants...
Je précise que dans ce merveilleux post, créé par le Commodore P7R, nous nous efforçons de cultiver l'informel, et l'inutile, forcément indispensable dans la vie désespérante que nos chers dirigeants nous imposent, parce qu'ils ont oublié une notion (fort utile, celle-ci) : le bon sens.
Allez- bonnes gens ! Et n'oubliez pas : de cette aventure que nous appelons la vie, nous ne nous tirerons pas vivants...
Heureusement.
D.
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En réponse au commentaire élogieux (un peu trop ?) de Doch je tiens à apporter quelques précisions.
J'accepte volontiers l'appellation de Commodore P7R, et je reconnais la paternité du Pavé, toutefois désormais je peux disparaitre en paix car il est mis en pilotage automatique.
A propos des side-cars en général, et de l'Ural en particulier, la conduite de ces tagazous venus d'une autre époque, me fait penser à celle des dériveurs, tout est une question d'équilibre, quête du mat et dérive pour rendre le voilier plus ou moins ardent, pincement et/ou écartement du panier pour obtenir entre tenue de route en ligne droite et facilité de virer, oui le tout (de mon crû) est de trouver le bon équilibre.
Autre analogie avec le dériveur de régate, quand on vire à droite la roue du side a tendance à se soulever, cela aide à virer dans un virage bien soutenu mais passé une certaine limite, c'est casquette, descendez on vous demande en bas, bref un chavirage. J'ai donc donné et j'avoue préférer un chavirage dans de la bonne eau salée que sur du béton bien râpeux.
Puisque tu fais allusion à mon long parcours en territoires (in) hospitaliers, au vu de ma pathologie la Faculté m'avait confié un fauteuil roulant électrique que j'avais débridé, afin de faire des chronos sur un circuit dans le parc attenant mon établissement et surtout avec deux voisins qui ne bénéficiaient que de fauteuils manuels nous avions réinventé le principe du train, une loco et deux wagons pour nous rendre le soir au réfectoire.
Cela s'est terminé, sur dénonciation de deux vieilles pimbèches à la Komandantur pour réprimandes et menaces de saisie du fauteuil.
Un de mes bons copains était venu me visiter avec sa berlinette (il est un Farnaute qui se reconnaitra) et sur le parking avec un bout (corde) reliant fauteuil roulant et A110, j'ai tracté histoire de vérifier la puissance du moteur. Il y avait tout de même une odeur bizarre à la fin.
Ceci était ma participation à l'inutilité indispensable !
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Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici : viewtopic.php?f=63&t=35959
On y parle en particulier avec Corto Maltese : Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
"Un de mes bons copains était venu me visiter avec sa berlinette (il est un Farnaute qui se reconnaitra) et sur le parking avec un bout (corde) reliant fauteuil roulant et A110, j'ai tracté histoire de vérifier la puissance du moteur. Il y avait tout de même une odeur bizarre à la fin."
Je n'ai pas réussi à le dépasser.....
"Désunis, nous courrons à la catastrophe. Unis, nous y parviendrons" - Cioran
« Straight roads are for fast cars, turns are for fast drivers » — Colin McRae
Enfant j'écoutais les Fab Four chanter When I'm Sixty Four sans me douter que les années me freineraient.
Et v'là t'y pas que les exosquelettes sont à la portée des caniches !
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Mince ! J'ai fait chauffer mes derniers neurones survivants, et certains trouvent la réponse immédiatement !
Mais non, je voulais juste vous dire un petit bonjour...
D.
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DoCh a écrit : ↑21-avr.-2025 13:42
Mince ! J'ai fait chauffer mes derniers neurones survivants, et certains trouvent la réponse immédiatement !
Mais non, je voulais juste vous dire un petit bonjour...
D.
Bonjour DoCh, je vois que t'es en super forme,
une Rouge comme tu avais!
Moi aussi je voulais te faire un petit bonjour...
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Quant à moi le doute m'habite quand je découvre que le Fils de Roy nous sort des plaques d'immatriculation avec le bon numéro pour le Jeu Alak.
A moins qu'il se fasse aider par un brutal bien normand et un ou une (va savoir Charles) Intelligence Artificielle.
Pour les complotistes avez vous remarqué qu' entre les deux acronymes CIA et IA il manque la lettre C, C comme les couillons que nous sommes sensés être !
Le Pape est mort mais réalisez vous que c'est désormais Doch notre Doyen, notre Saint Paire (de Weber bien entendu), celui qui nous montre comment entrer en résistance , il suffit de bouger (pas avec la Poste, !)car la vie est dans le mouvement et le bruit (vive le son rauque du Devil et celui des Beber le soir au fond des bois).
Je dis cela , mais je n'ai rien dit.
Je vous quitte car j'ai rendez vous avec l'Ural, un engin qui ne tolère aucune faiblesse .
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On y parle en particulier avec Corto Maltese : Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”