Ouf! merci, me voilà rassuré ma mémoire ne me fait pas encore défautDeroit a écrit : ↑12-sept.-2025 09:26Fred80 a écrit : ↑11-sept.-2025 23:16Il me semble qu'il y avait un cabriolet ex Sagan dans la collection La Gombe, je dois l'avoir en photo, je dois vérifier, peut être une AC ?StephGT4 a écrit : ↑10-sept.-2025 20:07
J'ai possédé une A110 GT4 (que je n'ai plus) dont il m'avait été rapporté qu'elle avait appartenue à F.Sagan . Je n'ai jamais réussi à trouver trace de cet historique . Peut être que sur le pavé il s'en trouvera pour confirmer ou infirmer cette possibilité pour l'histoire .
Bonne soirée
Un pavé dans le FAR !
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Fred80
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Re: Un pavé dans le FAR !
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Fred80
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Re: Un pavé dans le FAR !
J'ai à peu près la même photo prise dans les années 80,
La Gombe nous ayant fait visiter "son antre", à l'époque L'A210 avait encore sa bulle arrière
....
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Deroit
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Re: Un pavé dans le FAR !
Ce sera," Bonjour Bonheur"
pour la petite histoire, "jeune" j'ai commencé à le lire sur les recommandations d'une copine, livre que je n'ai fini"
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Jodel
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Re: Un pavé dans le FAR !
Et le jeu alak nous permet d'évoquer une motocyclette des années 70 née à l'est du rideau de fer, la CZ 125cc type 476.
Bonne journée.
J.
Bonne journée.
J.
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Zantafio
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Re: Un pavé dans le FAR !
Voici un bateau de course, 12mètres, je n'en sais pas plus à part que son concepteur serai Fabrice Germond
a participé à de nombreuses régates....
a participé à de nombreuses régates....
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Deroit
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Re: Un pavé dans le FAR !
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Re: Un pavé dans le FAR !
Un classique...qui s'applique aussi à nos autos
La voiture anglaise est peut-être une idée, ou bien une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport. Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'oeil brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout. En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité, les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste faire de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes, tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU, d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smiths, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile d'outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'oeil autant que l'odorat.
Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connolly, l'oeil voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, une Triumph, une Sunbeam, une Alvis, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu. Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ 6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin : « Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler ». Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS 12, il dit : « La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux ». Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain.
Ce n'est que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel. Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref, je roule en automobile. Autrement dit, je m'emmerde.
Jean-Paul Dubois
auteur de " Vous voulez rire monsieur Tanner", "Une vie française"
Je les ai lus , marrants tous les deux
La voiture anglaise est peut-être une idée, ou bien une réflexion sur le monde, ou encore un point de vue sur l'existence, mais certainement pas un moyen de transport. Acquérir un engin de cette sorte signifie implicitement renoncer une fois pour toutes à la conduite automobile. Car une voiture anglaise n'est pas faite pour rouler. Elle n'a jamais été conçue ni construite pour cela. En revanche - ceux qui en possèdent l'attestent avec l'oeil brillant des flagellants -, elle a été savamment mise au point pour vous compliquer la vie, ruiner graduellement votre confiance, votre épargne, tout en salissant sournoisement votre garage. C'est bien le propre d'une voiture anglaise - quelle que soit son extraction - que de goutter, de suppurer, de perdre toutes sortes de liquides lubrifiants ou refroidissants. A voir ces traces brunâtres et récurrentes sur les sols des abris, on dirait que le moteur ou la boîte ont été pensés, imaginés autour de la fuite, dessinés pour sublimer ce goutte-à-goutte têtu et raffiné dont aucune clé, fût-elle six pans, ne vint jamais à bout. En fait, tout se passe comme si les Anglais avaient fabriqué des voitures humides pour se fondre dans les rideaux de pluie. En réalité, les Britanniques ont inventé la voiture domestique, cette sorte d'animal mécanique qui déteste faire de l'exercice mais n'aime rien tant que de vieillir au plus près des hommes, tout en gardant une certaine valeur. Car, si les anglaises flanchent sur les déplacements, elles ont en revanche le mérite de devenir souvent avec l'âge de bons petits placements. Si on la considère de ce point de vue - celui de l'énurétique animal de compagnie -, la voiture anglaise prend alors du sens. Je parle bien évidemment là des véritables anglaises d'époque, et non point de ces mauvaises répliques d'aujourd'hui assemblées par de bien peu fantaisistes repreneurs américano-germaniques. Je parle de celles dont la première craque, dont la seconde, troisième et quatrième ne passent pas, celles qui ne démarrent jamais le matin et rarement le soir, celles qui sont équipées de carburateurs SU, d'allumeurs Lucas, et de compteurs Smiths, et d'overdrive Laycock, autant d'équipements funestes mis au point par des compagnies loufoques, malfaisantes et nuisibles qui ont cependant, un temps, fait la gloire et conforté l'image de l'industrie automobile d'outre-Manche confite dans les plis de ses cuirs. Je parle de toutes ces voitures splendides qui flattaient l'oeil autant que l'odorat.
Lorsque l'on s'asseyait à l'intérieur de ces berlines, de ces coupés ou de ces cabriolets, il s'en dégageait toujours une odeur de sous-bois, un parfum indéfinissable, mélange de pourriture noble, de moquette humide et d'huile de boîte rancie. Bien sûr, chaque marque, chaque modèle avait sa propre fragrance, mais il demeurait une base, une effluence commune. Et c'est là, dans la position du rêveur flairant, que vous perdiez la tête, la narine frémissante, la main flattant le Connolly, l'oeil voletant sur l'érable moucheté et les chromes des poignées. Et vous fermiez les yeux, et vous aviez des grillons dans la tête, et quelque chose vous disait que vous alliez parcourir le monde dans ce canapé à ressorts hélicoïdaux dont le marchand ne cessait de vous vanter la souplesse. Et vous faisiez alors un chèque, un chèque sans fin, pour acquérir à la fois une nationalité qui vous était étrangère et un sentiment d'îliens qui n'avait qu'un lointain rapport avec la mer. Et vous pensiez acheter une Jaguar, une MG, une Triumph, une Sunbeam, une Alvis, ou une Healey, bref un petit peu plus qu'une automobile, alors que vous veniez de devenir propriétaire d'une tonne d'emmerdements équitablement répartis sur chaque essieu. Mon garagiste spécialisé me parle souvent des Jaguar XJ 6. Il les parque toutes dans le même coin de son atelier, sorte de pavillon des contagieux, et les appelle ses boîtes à chagrin : « Quand on voit comment c'est fabriqué, on se demande comment ça peut rouler ». Mon garagiste est un homme pragmatique. Quand il évoque la XJS 12, il dit : « La six, c'était un six-cylindres. La 12, je vous laisse faire le compte, c'est les mêmes soucis multipliés par deux ». Et pourtant, si l'on considère ces voitures pour ce qu'elles sont, des véhicules de garage, des pur-sangs immobiles, des petits salons d'ambassade, des fragments de Commonwealth, des exercices d'ameublement, des coques d'élégance, des noyaux de bon goût, alors, tout va bien. C'est lorsque vous mettez le contact et que vous ambitionnez de vous rendre d'un point à un autre que l'exercice se gâte et que la machine se grippe. Je sais de quoi je parle. J'ai pratiqué ce sport qu'est la panne anglaise durant une quinzaine d'années. J'ai été successivement trahi par deux Austin 1300, abandonné par une TR4 IRS, plaqué par une Sunbeam, ridiculisé par une Triumph Vitesse 6, humilié par une MGB qui alla jusqu'à s'enflammer, spontanément, moteur coupé, à l'arrêt, dans le garage. Toutes ces voitures ont passé plus de temps chez le réparateur qu'avec moi sur les routes. Toutes étaient séduisantes au point qu'après chaque panne j'avais la conviction que nous repartions, elles et moi, sur de nouvelles bases. Toutes avaient cette odeur caractéristique qui inspirait confiance. Toutes étaient splendides sous la pluie. Toutes rouillaient inexorablement. Toutes avaient quelque chose d'humain. Toutes m'ont lâché du jour au lendemain.
Ce n'est que vers la fin que j'ai compris l'usage qu'il fallait faire de ces fauteuils de jardin. Le soir, je sortais le cabriolet sur la pelouse, j'abaissais la capote, j'allumais une cigarette et la radio, puis, voyageur immobile, je fumais en regardant passer l'été dans le ciel. Aujourd'hui, j'ai fait l'acquisition d'un petit roadster japonais. Il est parfaitement étanche. Le matin, je démarre, été comme hiver. Le mélange air-essence est géré par un processeur. Le chauffage chauffe, le ventilateur souffle, les vitesses passent en douceur, la consommation est raisonnable, la tenue de route irréprochable. Je ne fréquente plus aucun mécanicien. J'ai annulé mon assurance dépannage. Bref, je roule en automobile. Autrement dit, je m'emmerde.
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La maturité c’est l’art de vivre en paix avec ce qu’il nous est impossible de changer.
« Straight roads are for fast cars, turns are for fast drivers » — Colin McRae
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PhL
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Re: Un pavé dans le FAR !
Et dans le même genre:
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Re: Un pavé dans le FAR !
Amis du Pavé et défoncés de la vieille bagnole,
Je dois avouer que la lecture du texte précédent me mets mal à l'aise et j'ai des sentiments mitigés, contrariés et ambigus me forçant contre ma nature à me mettre en colère mais en pédale douce.
Si l'auteur veut nous démontrer que les voitures actuelles sont plus fiables que les autos du siècle dernier, c'est un coup d'épée dans l'eau, évident mon cher Watson !
Si l'auteur n'aime pas les anglaises en oubliant au passage que la plus sublime des GT sportives est la Jaguar type E c'est son bon droit qui est fort respectable.
Si l'auteur n'aime pas se salir les doigts de ses petites mimines sortant des soins d'une manucure pour vérifier les niveaux, remplacer les bougies et se faire une petite synchro de la carburation c'est son bon droit que voulez vous nobody is perfect !
Si l'auteur veut nous faire croire que c'est du second degré , il faut lui accorder l'existence du doute, mais justement le doute m'habite !
Personnellement en plus de mon cab Peugeot 203, des Renault sportives et de ma berlinette, j'ai aussi eu la chance de conduire une Cooper S, une Innocenti, une TR3, une MG Midget , une Type E (la première auto où j'ai dépassé les 200 kmh) une Morgan (le comble de l'inconfort) et même une Lotus Mk VI (le premier chef d'œuvre de Colin Chapman), et en dehors des contrôles habituels, et de la maintenance, je ne suis pas tombé en panne au point d'appeler la dépanneuse du Garage Godin local .
Ceci était mon quart d'heure de mauvaise humeur que j'offre aux lecteurs du Pavé.
PS : j'envisage du coup de vous narrer un voyage Paris Toulon par la N6 et la N7 dans le début des années 60 avec mon cabriolet Peugeot 203 , bien avant les autoroutes, bien avant les portables, bien avant les GPS, bien avant l'abatage des platanes, quand le voyage était surtout l'occasion de partir comme Corto Maltese au grand rendez vous de l'Aventure.
Si vous le voulez bien.
Je dois avouer que la lecture du texte précédent me mets mal à l'aise et j'ai des sentiments mitigés, contrariés et ambigus me forçant contre ma nature à me mettre en colère mais en pédale douce.
Si l'auteur veut nous démontrer que les voitures actuelles sont plus fiables que les autos du siècle dernier, c'est un coup d'épée dans l'eau, évident mon cher Watson !
Si l'auteur n'aime pas les anglaises en oubliant au passage que la plus sublime des GT sportives est la Jaguar type E c'est son bon droit qui est fort respectable.
Si l'auteur n'aime pas se salir les doigts de ses petites mimines sortant des soins d'une manucure pour vérifier les niveaux, remplacer les bougies et se faire une petite synchro de la carburation c'est son bon droit que voulez vous nobody is perfect !
Si l'auteur veut nous faire croire que c'est du second degré , il faut lui accorder l'existence du doute, mais justement le doute m'habite !
Personnellement en plus de mon cab Peugeot 203, des Renault sportives et de ma berlinette, j'ai aussi eu la chance de conduire une Cooper S, une Innocenti, une TR3, une MG Midget , une Type E (la première auto où j'ai dépassé les 200 kmh) une Morgan (le comble de l'inconfort) et même une Lotus Mk VI (le premier chef d'œuvre de Colin Chapman), et en dehors des contrôles habituels, et de la maintenance, je ne suis pas tombé en panne au point d'appeler la dépanneuse du Garage Godin local .
Ceci était mon quart d'heure de mauvaise humeur que j'offre aux lecteurs du Pavé.
PS : j'envisage du coup de vous narrer un voyage Paris Toulon par la N6 et la N7 dans le début des années 60 avec mon cabriolet Peugeot 203 , bien avant les autoroutes, bien avant les portables, bien avant les GPS, bien avant l'abatage des platanes, quand le voyage était surtout l'occasion de partir comme Corto Maltese au grand rendez vous de l'Aventure.
Si vous le voulez bien.
P7R, VKKR de fait, vogue désormais ailleurs, quelque part où dérision, humour, et liberté d'expression fleurissent dans la rosée du matin. Une longue virée en Alpine quand le son des Weber fait oublier les chicailleries et autres mesquineries du quotidien.
Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici :
viewtopic.php?f=63&t=35959
On y parle en particulier avec Corto Maltese :
Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici :
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On y parle en particulier avec Corto Maltese :
Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
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Re: Un pavé dans le FAR !
C'est marrant mais il se disait la même chose des Anglaises à 2 roues, dans les années 60 / 70. Sans doute comme en 4 roues, elles (les marques anglaises) n'avaient pas l'apanage de cette renommée, talonnées/devancées par les Italiennes, selon l'époque et le modèle phare. Et côté 4 roues, n'oublions pas Audi, dont les débuts dans les années 70/80 furent assez, comment dire, "vivifiants" pour leurs propriétaires ; l'exception qui confirmait la règle "Deutsch Qualität".
Si les 2 roues italiennes ont fait leur révolution, comme les 2 roues anglaises, il n'en a pas vraiment rien été pour les 4 roues italiennes ; sans parler des 4 roues anglaises qui ont disparu tout simplement (oui, bon, RR, ok, mais assez fiables depuis peu de temps, finalement, et plus vraiment anglaises). Audi a remonté la pente et caracole en haut de classement, preuve qu'aussi "quand on veut, on peut".
Et les Françaises dans tout ça ? Bah, comment dire, ni très mauvais, ni très bons (sans oublier qu'en 2 roues, à part le 50, Soeur Anne n'a rien vu venir au-delà que quelques essais qui auraient pu/dû fonctionner chez 'Tobec) ; et malheureusement assez constantes aussi bien dans l'inconstance de leur moyenne que dans leur difficulté à vouloir s'améliorer nettement.
P7R, certes, tu as eu des Anglaises qui ont fonctionné ; mais statistiquement, il n'y a jamais eu photo.
En tout cas, ces deux textes étaient très agréables à lire, merci Philippe.
Si les 2 roues italiennes ont fait leur révolution, comme les 2 roues anglaises, il n'en a pas vraiment rien été pour les 4 roues italiennes ; sans parler des 4 roues anglaises qui ont disparu tout simplement (oui, bon, RR, ok, mais assez fiables depuis peu de temps, finalement, et plus vraiment anglaises). Audi a remonté la pente et caracole en haut de classement, preuve qu'aussi "quand on veut, on peut".
Et les Françaises dans tout ça ? Bah, comment dire, ni très mauvais, ni très bons (sans oublier qu'en 2 roues, à part le 50, Soeur Anne n'a rien vu venir au-delà que quelques essais qui auraient pu/dû fonctionner chez 'Tobec) ; et malheureusement assez constantes aussi bien dans l'inconstance de leur moyenne que dans leur difficulté à vouloir s'améliorer nettement.
P7R, certes, tu as eu des Anglaises qui ont fonctionné ; mais statistiquement, il n'y a jamais eu photo.
En tout cas, ces deux textes étaient très agréables à lire, merci Philippe.
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"Je ne cesse de surestimer et de sous-estimer l'espèce humaine, et il est rare que je l'estime tout simplement", M. Zusak
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Re: Un pavé dans le FAR !
En tous cas je dis respect à un homme qui n'a eu aucun problème avec ses autos rosbeef...
Je n'oserais parler de cas unique, mais....
https://loutrel.org/Menu.php
La maturité c’est l’art de vivre en paix avec ce qu’il nous est impossible de changer.
« Straight roads are for fast cars, turns are for fast drivers » — Colin McRae
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Re: Un pavé dans le FAR !
Philippe, quand j'ai commencé la lecture de ton message, j'ai cru que tu avais été touché par la baguette d'une fée capable de te persuader d'écrire un long texte... contrairement à tes habitudes fort concises.
Pour en venir au fond de cet article, il fait partie de ces habituelles critiques plus ou moins fondées sur des marques étrangères. Pour les motos, on disait depuis les années 70, qu'on pouvait suivre les italiennes en repérant les boulons perdus sur la route.
Les autos anglaises ont effectivement souvent mérité les critiques. Dubois parle de la Jaguar E en termes sévères. Un parent a travaillé un certain temps chez Jaguar Toulon, et il était sidéré par le nombre de problèmes posés par cette auto, dite prestigieuse, ce qui le mettait dans des situations difficiles vis-à-vis des clients furieux.
Ma TR3, achetée neuve, pour le prix de quatre 4CV, chauffait dans les embouteillages, bloquait l'aiguille du voltmètre (ou l'ampèremètre, je ne sais plus) tout à droite, au point qu'il fallait allumer les phares en plein jour, pour que l'aiguille adopte une position normale. Un petit fil, très fin et trop court a cessé un jour d'alimenter la bobine, en plein trajet. Le nez de la boîte est passé à travers son support soudé sur une entretoise du châssis...
Je ne parle pas de l'étanchéité de la capote, rigoureusement inexistante au sommet du pare-brise, où je devais entasser des chiffons pour éviter une aspersion frontale...
Tout ça en moins de 20 000 km.
Mais à côté de ça, un moteur de tracteur Ferguson plein de couple, et avec une centaine de CV, pas du tout désagréable. Une bonne boîte, et d'excellents freins. Une tenue de route "à large spectre", qui permettait des glissades, des sauts et des entrechats sur les bosses, pour vous empêcher de vous assoupir au volant.
Elle avait un avantage : on pouvait utiliser le recoin discret situé au-dessus des phares, à l'intérieur du capot moteur pour y dissimuler des outils prohibés par la loi, mais rassurants dans le contexte de l'époque, au Sud de la grande bleue.
Mon frère avait acheté, neuve, une MG Midget, qui imprégnait la moquette d'huile de la boîte, à cause d'un carter poreux !
Du côté des autos italiennes, un de mes patients, garagiste, me racontait les mésaventures occasionnées par une série d'Alfa Romeo, les Alfetta, je crois. La tôle était de tellement mauvaise qualité que, sur les voitures neuves, des morceaux rouillés se fissuraient, obligeant à des travaux de soudure et de rapiéçage.
Mais tout cela n'existe pas sur les autos françaises, et les acquéreurs de l'Alpine actuelle n'ont aucun problème. N'est-ce pas ? Comment est le titre de ce post déjà : les petits ennuis et leurs remèdes...
D.
Pour en venir au fond de cet article, il fait partie de ces habituelles critiques plus ou moins fondées sur des marques étrangères. Pour les motos, on disait depuis les années 70, qu'on pouvait suivre les italiennes en repérant les boulons perdus sur la route.
Les autos anglaises ont effectivement souvent mérité les critiques. Dubois parle de la Jaguar E en termes sévères. Un parent a travaillé un certain temps chez Jaguar Toulon, et il était sidéré par le nombre de problèmes posés par cette auto, dite prestigieuse, ce qui le mettait dans des situations difficiles vis-à-vis des clients furieux.
Ma TR3, achetée neuve, pour le prix de quatre 4CV, chauffait dans les embouteillages, bloquait l'aiguille du voltmètre (ou l'ampèremètre, je ne sais plus) tout à droite, au point qu'il fallait allumer les phares en plein jour, pour que l'aiguille adopte une position normale. Un petit fil, très fin et trop court a cessé un jour d'alimenter la bobine, en plein trajet. Le nez de la boîte est passé à travers son support soudé sur une entretoise du châssis...
Je ne parle pas de l'étanchéité de la capote, rigoureusement inexistante au sommet du pare-brise, où je devais entasser des chiffons pour éviter une aspersion frontale...
Tout ça en moins de 20 000 km.
Mais à côté de ça, un moteur de tracteur Ferguson plein de couple, et avec une centaine de CV, pas du tout désagréable. Une bonne boîte, et d'excellents freins. Une tenue de route "à large spectre", qui permettait des glissades, des sauts et des entrechats sur les bosses, pour vous empêcher de vous assoupir au volant.
Elle avait un avantage : on pouvait utiliser le recoin discret situé au-dessus des phares, à l'intérieur du capot moteur pour y dissimuler des outils prohibés par la loi, mais rassurants dans le contexte de l'époque, au Sud de la grande bleue.
Mon frère avait acheté, neuve, une MG Midget, qui imprégnait la moquette d'huile de la boîte, à cause d'un carter poreux !
Du côté des autos italiennes, un de mes patients, garagiste, me racontait les mésaventures occasionnées par une série d'Alfa Romeo, les Alfetta, je crois. La tôle était de tellement mauvaise qualité que, sur les voitures neuves, des morceaux rouillés se fissuraient, obligeant à des travaux de soudure et de rapiéçage.
Mais tout cela n'existe pas sur les autos françaises, et les acquéreurs de l'Alpine actuelle n'ont aucun problème. N'est-ce pas ? Comment est le titre de ce post déjà : les petits ennuis et leurs remèdes...
D.
"La vie est courte, mais elle est très large" (Jim Harrison).
"Mes autos émois"* — Votre livre est épatant ! (Jean d'Ormesson)
*Une déclaration d'amour aux autos d'avant, et à l'Alpine en particulier...
"Les couleurs de l'Atlas", souvenirs d'enfance...
"Dits d'autos" : chroniques autos et motos.
Nouveau blog : http://leblogadoch2.blogspot.fr
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André de Loecker
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Re: Un pavé dans le FAR !
Puisque l’on en est à l’évocation des misères des productions automobiles anglaises et italiennes , si l’on parlait un peu des teutonnes , mon frère à travaillé dans les années soixante chez un concessionnaire VW , eh bien la fiabilité n’était pas à la hauteur de la réputation de ces dernières , les soupapes qui grillaient à la vitesse de l'éclair , les axes de fusées qui s’usaient plus vite que le fond de pantalon du dernier de classe , je passe sur les freins qui n’arrêtaient pas grand choses , la tenue de route très ..heuuu ...approximative , ça c’est pour les scarabées , chez la marque à l'éclair ce n'était guerre mieux , une esthétique un peu plus attrayante , bien qu’elles rivalisaient fortement avec des boîtes à chaussures , l'étoile , bof , elles imprégnaient longtemps après leurs passages l’atmosphère d’un parfum de tracteur , alors le sommet c’était les Taunus avec le V4 , et dire que Matra a osez mettre ça dans une de leur auto
Bref à côté quand je m’asseyais dans une 16 TS , une R8 ,même pas Gordini , la route n’était plus la même , oui , je ne suis pas objectif , et je m’en tape .....
André
ALPINE 1600SC de 1975 qui a le même conducteur depuis 50 ans ( honnêtement il y en eu plusieurs , mais toujours le même proprio )
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PhL
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Re: Un pavé dans le FAR !
Cher Dominique, ce sera plus bref, comme d'hab
"... bloquait l'aiguille du voltmètre (ou l'ampèremètre, je ne sais plus) tout à droite, .." à cette époque, c'était l'ampèremètre d'une dynamo, et ta batterie aurait sacrément chauffé si tu n'avais pas consommé le courant dans les phares.
"Un parent a travaillé un certain temps chez Jaguar Toulon, et il était sidéré par le nombre de problèmes posés par cette auto, dite prestigieuse, ce qui le mettait dans des situations difficiles vis-à-vis des clients furieux."
Vendue nettement moins chère ( 50% ?) que ses concurrentes dans la catégorie, Aston, Ferrari, il ne fallait pas s'attendre à des miracles.
Il vaut mieux mettre le prix quand on veut jouer dans la cour des grands.
Pour le rasoir qui est quasi gratuit, on doit ensuite acheter les lames au prix fort.
Pour la Jaguar, c'était les pièces détachées
"... bloquait l'aiguille du voltmètre (ou l'ampèremètre, je ne sais plus) tout à droite, .." à cette époque, c'était l'ampèremètre d'une dynamo, et ta batterie aurait sacrément chauffé si tu n'avais pas consommé le courant dans les phares.
"Un parent a travaillé un certain temps chez Jaguar Toulon, et il était sidéré par le nombre de problèmes posés par cette auto, dite prestigieuse, ce qui le mettait dans des situations difficiles vis-à-vis des clients furieux."
Vendue nettement moins chère ( 50% ?) que ses concurrentes dans la catégorie, Aston, Ferrari, il ne fallait pas s'attendre à des miracles.
Il vaut mieux mettre le prix quand on veut jouer dans la cour des grands.
Pour le rasoir qui est quasi gratuit, on doit ensuite acheter les lames au prix fort.
Pour la Jaguar, c'était les pièces détachées
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La maturité c’est l’art de vivre en paix avec ce qu’il nous est impossible de changer.
« Straight roads are for fast cars, turns are for fast drivers » — Colin McRae
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Seitert Patrick
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Re: Un pavé dans le FAR !
Avis aux populations laborieuses du Pavé
Pour cause justifiée d'une expédition "punitive" dans le Périgord lointain pour assister un camarade dans le passage d'une année supplémentaire ,mon récit des aventures d'un cabriolet 203 sur Paris Toulon dans le début des années 60 sur les légendaires N6 et N7 est reportée à la semaine "prochaine.
La patience est la vertu cardinale de l'homme qui veut aller vite.
Pour cause justifiée d'une expédition "punitive" dans le Périgord lointain pour assister un camarade dans le passage d'une année supplémentaire ,mon récit des aventures d'un cabriolet 203 sur Paris Toulon dans le début des années 60 sur les légendaires N6 et N7 est reportée à la semaine "prochaine.
La patience est la vertu cardinale de l'homme qui veut aller vite.
P7R, VKKR de fait, vogue désormais ailleurs, quelque part où dérision, humour, et liberté d'expression fleurissent dans la rosée du matin. Une longue virée en Alpine quand le son des Weber fait oublier les chicailleries et autres mesquineries du quotidien.
Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici :
viewtopic.php?f=63&t=35959
On y parle en particulier avec Corto Maltese :
Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
Partir n'est point mourir, c'est juste revivre et retrouver modestie car tout a été déjà écrit : "Sans la liberté de blâmer, point d'éloges flatteurs".
PS : pour ceux qui cherchent ma tente elle est ici :
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On y parle en particulier avec Corto Maltese :
Quand les Vénitiens - parfois ce sont les Maltais - sont fatigués des autorités, ils vont dans ces lieux secrets et, ouvrant les portes au fond de ces cours, ils s'en vont pour toujours vers des pays merveilleux et vers d'autres histoires...”
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AAS13
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Re: Un pavé dans le FAR !
Vos histoires de bagnoles me font marrer et me rappellent que moi aussi j'ai roulé et réparé de l'anglaise.
Ma première caisse "sportive" était une spitfire dernière génération, donc des 70'. sportive, oui, mais pas par son moteur anémique ou sa boîte avec plusieurs vitesses mais pas toujours au même endroit. Plutôt côté châssis aussi rigide qu'un chamalow en juillet et aux trains indépendants, surtout dans leurs décisions de trajectoires. La maintenir sur la route était une expérience enrichissante à plus d'un titre.
D'autres engins exotiques sont aussi passés entre mes mains avec une constance dans le vice mécanique Tout-à-fait anglais, c'est à dire qui arrive toujours à l'opposé de là où tu le cherche.
La dernière est encore dans mon garage, à l'allure féline, équipée d'un 6 en ligne, prise en charge sur remorque à son domicile après une dizaine d'années de sommeil.
La garce s'est débrouillée pour s'épancher de son liquide de refroidissement en arrivant chez moi, telle un klebs qui marque son territoire, avant même de descendre de la remorque.
Pour ce qui est des divas italienne, sous une robe digne des courbes d'Ornella Muti se cache souvent un berlingot dont le ramage chante avec plusieurs octaves au dessus de la mêlée, mais cette robe se délite comme dans matrix et le caractère est plus souvent comparable à la mère Ténardier.
Bref, je ne comprendrais jamais cette attirance que nous portons envers ces boîtes à chagrin que sont les autos d'exception, alors qu'un massey-ferguson coûte bien moins chère et ne rechigne que rarement à la tâche.
Ma première caisse "sportive" était une spitfire dernière génération, donc des 70'. sportive, oui, mais pas par son moteur anémique ou sa boîte avec plusieurs vitesses mais pas toujours au même endroit. Plutôt côté châssis aussi rigide qu'un chamalow en juillet et aux trains indépendants, surtout dans leurs décisions de trajectoires. La maintenir sur la route était une expérience enrichissante à plus d'un titre.
D'autres engins exotiques sont aussi passés entre mes mains avec une constance dans le vice mécanique Tout-à-fait anglais, c'est à dire qui arrive toujours à l'opposé de là où tu le cherche.
La dernière est encore dans mon garage, à l'allure féline, équipée d'un 6 en ligne, prise en charge sur remorque à son domicile après une dizaine d'années de sommeil.
La garce s'est débrouillée pour s'épancher de son liquide de refroidissement en arrivant chez moi, telle un klebs qui marque son territoire, avant même de descendre de la remorque.
Pour ce qui est des divas italienne, sous une robe digne des courbes d'Ornella Muti se cache souvent un berlingot dont le ramage chante avec plusieurs octaves au dessus de la mêlée, mais cette robe se délite comme dans matrix et le caractère est plus souvent comparable à la mère Ténardier.
Bref, je ne comprendrais jamais cette attirance que nous portons envers ces boîtes à chagrin que sont les autos d'exception, alors qu'un massey-ferguson coûte bien moins chère et ne rechigne que rarement à la tâche.
Vieillir physiquement est une fatalité, intelectuellement c'est un choix!
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Mail0183
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Re: Un pavé dans le FAR !
je fais comme P7R je prends la route pour Est mais pour mon anniversaire
je rentre dans le club des " octo "

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clio 2 RS noir de 2000 / Spider rouge PB 1997
au 1/24
51 4cv N°50
64 M64 N°46 , 66 A210 N°44 , 68 A110 N°61 , 68 A220 N°30 , 68 A210 N°52
75 A441 N°26 , 77 A310 N°87 , 78 A442 N°2
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DoCh
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Re: Un pavé dans le FAR !
Éric, ça fait plaisir de te lire ! Et de constater que ton style à la Audiard est toujours là.
Malgré ton avis sévère sur les petites Spitfire, un dénommé Barailler parvenait à mettre la pilule aux Alpines, parfois, au volant de cette anglaise. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec lui, et il en semblait très satisfait. Comme quoi...
Mail O,
Bonne route et bon anniversaire au jeunot !
D.
Malgré ton avis sévère sur les petites Spitfire, un dénommé Barailler parvenait à mettre la pilule aux Alpines, parfois, au volant de cette anglaise. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec lui, et il en semblait très satisfait. Comme quoi...
Mail O,
Bonne route et bon anniversaire au jeunot !
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Pierre Arnaud
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Re: Un pavé dans le FAR !
Je me souviens de BMW qui avait communiqué sur les taches d'huile sur les places de parking dans le début des années 80.
La place de la béhème était nickel et celle de ses voisines, non genrées bien sur, étaient maculées d'huile.
L'explication était assez simple, je l'ai comprise lors d'un entretien sur une voiture de client:
Ils avaient fait les premiers carénages sous moteur en plastique, avec une bâche de rétention remplie de mousse, à nettoyer à chaque vidange...
Ça fuyait quant même, mais ça n'allait pas par terre!
Deutsche Qualität
La place de la béhème était nickel et celle de ses voisines, non genrées bien sur, étaient maculées d'huile.
L'explication était assez simple, je l'ai comprise lors d'un entretien sur une voiture de client:
Ils avaient fait les premiers carénages sous moteur en plastique, avec une bâche de rétention remplie de mousse, à nettoyer à chaque vidange...
Ça fuyait quant même, mais ça n'allait pas par terre!
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Pierre, A110
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AAS13
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Re: Un pavé dans le FAR !
Je ne doute pas que certains pilotes arrivent à aller vite avec, mais avec un paire de balloches XXL et le cerveau resté sur une étagère.DoCh a écrit : ↑19-sept.-2025 12:57 Éric, ça fait plaisir de te lire ! Et de constater que ton style à la Audiard est toujours là.
Malgré ton avis sévère sur les petites Spitfire, un dénommé Barailler parvenait à mettre la pilule aux Alpines, parfois, au volant de cette anglaise. J'ai eu l'occasion d'en discuter avec lui, et il en semblait très satisfait. Comme quoi...
Mail O,
Bonne route et bon anniversaire au jeunot !
D.
Après ça reste une bonne école, pour preuve, je l'ai gardée plus de 10 ans en parallèle de l'Alpine.
Vieillir physiquement est une fatalité, intelectuellement c'est un choix!
