Reconstruction de la 1600SC de Coco
- GVallerian
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
c'est bien spécifique alpine, provenant d'une fusée de 310 mais avec une queue de cochon différente. en 1973 chez renault il n'y avait plus que des tractions avant... aux fusées bien différentes de conception.
- Gouffy56
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour
Une photo de fusée de SX sous le même angle que celles de SC pour une comparaison plus facile.
Cordialement
Une photo de fusée de SX sous le même angle que celles de SC pour une comparaison plus facile.
Cordialement
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
A110 1600 SX 1977 - MG B 1971
- Coco
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Merci de cette photo. Contrairement à ce que je pensais les SC et SX semblent identiques.
Toutefois, malheureusement, cela ne facilite pas pour autant la fourniture de nouvelles fusées...
Alpine A110 1600SC de 1973 2ème main reconstruite depuis le châssis... Vendue.
A110 GT 12/2022 bleu Alpine, jantes Sérac, intérieur noir liseré bleu, télémétrie...
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- Chris78
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour,
Cette pièce est sans doute issue d'une opération de forge par matriçage et une reprise par usinage des surfaces fonctionnelles. Cela va permettre d'obtenir un sens de fibrage de la matière dans le sens des contraintes et donc augmenter la résistance de la pièce en statique mais surtout en fatigue. On a donc une pièce avec un très bon ratio masse/ résistance mécanique. Chauffer la pièce pour la redresser va marcher mais réduira sans soute sa résistance, après si tu la renforces ça devrait le faire.
Cette pièce est sans doute issue d'une opération de forge par matriçage et une reprise par usinage des surfaces fonctionnelles. Cela va permettre d'obtenir un sens de fibrage de la matière dans le sens des contraintes et donc augmenter la résistance de la pièce en statique mais surtout en fatigue. On a donc une pièce avec un très bon ratio masse/ résistance mécanique. Chauffer la pièce pour la redresser va marcher mais réduira sans soute sa résistance, après si tu la renforces ça devrait le faire.
- La Tronche
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Après vérification, il semble bien que ce soit des fusées de SC.Je pensais que les biellettes de ce modèle n'étaient pas coudées, mais d'àprès les infos du FAR, c'est le cas.Fanalp'Inn a écrit : ↑28-déc.-2020 07:30Bonjour la tronche vu le problème des fusées introuvables pour SC-SX et si une bordure de trottoir traverse ta trajectoire.(sic)... ton montage est très intéressant. A priori aucune re fabrication de fusées n’est possible car personne ne prendra le risque de refabriquer cette pièce de sécuritéLa Tronche a écrit : ↑26-déc.-2020 22:47 Sur ma SC, il me semble de mémoire avoir des fusées de 1600 S avec l’ancrage de biellette courbée. Mais ce n'est pas moi qui ai fait le montage.
Pourrais-tu nous faire des photos?
Merci d’avance
- Marin
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Quand on ne connait pas la qualité de l''acier, ce n'est pas facile de maitriser le cycle chauffage/refroidissement. Toutefois en toute prudence il faut chauffer localement pour "détordre" puis étendre le chauffage au environ pour éviter que le refroidissement soit trop rapide ce qui modifierait la structure de l'acier.
Réfléchir et comprendre avant d'agir!!
- Gouffy56
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour
Faire un traitement thermo-mécanique d'un acier sans connaitre au moins sa teneur en carbone c'est un peu de la loterie. Il serait bien d'avoir une idée du type d'acier utilisé pour pouvoir placer le traitement prévu dans les diagramme TTS (Time-Temperature-Senzitization), bien que peu de risque de ce côté là et surtout TTT (Time-Temperature-Transformation) , gare à la formation de martensite, phase fragilisante.
Cordialement
Faire un traitement thermo-mécanique d'un acier sans connaitre au moins sa teneur en carbone c'est un peu de la loterie. Il serait bien d'avoir une idée du type d'acier utilisé pour pouvoir placer le traitement prévu dans les diagramme TTS (Time-Temperature-Senzitization), bien que peu de risque de ce côté là et surtout TTT (Time-Temperature-Transformation) , gare à la formation de martensite, phase fragilisante.
Cordialement
A110 1600 SX 1977 - MG B 1971
- Marin
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
suis d'accord avec toi bien que je n'aie pas voulu entrer dans des détails métallurgiques des courbes TTTGouffy56 a écrit : ↑31-déc.-2020 10:48 Bonjour
Faire un traitement thermo-mécanique d'un acier sans connaitre au moins sa teneur en carbone c'est un peu de la loterie. Il serait bien d'avoir une idée du type d'acier utilisé pour pouvoir placer le traitement prévu dans les diagramme TTS (Time-Temperature-Senzitization), bien que peu de risque de ce côté là et surtout TTT (Time-Temperature-Transformation) , gare à la formation de martensite, phase fragilisante.
Cordialement
Réfléchir et comprendre avant d'agir!!
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour,
Il faut commencer par mesurer (ou faire mesurer) la dureté HRC de la partie à redresser.
Il faut commencer par mesurer (ou faire mesurer) la dureté HRC de la partie à redresser.
- StephGT4
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour
Une mesure Rockwell HRB ne serait elle pas plus adaptée voire Brinell (HB) ?
Une mesure Rockwell HRB ne serait elle pas plus adaptée voire Brinell (HB) ?
Des Alpine le jour et la nuit .Parfois des hauts et des bas , des doutes mais toujours la même lumière au bout du couloir celle qui raméne à la passion
- DM
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Peu importe le choix, la dureté obtenue sera comparée à la cette obtenue (même unité de mesure) après chauffage et redressage de la partie concernée.
- StephGT4
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Ok sur le principe de la mesure avant- après mais le type d'empreinte utilisée (bille ou pointe conique ) ne peut il pas occasionner potentiellement une "faiblesse " relative de la pièce .
Des Alpine le jour et la nuit .Parfois des hauts et des bas , des doutes mais toujours la même lumière au bout du couloir celle qui raméne à la passion
- André de Loecker
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Bonjour a tous
Les problèmes liés à la chauffe d'une pièce en acier vont inéluctablement changer la structure moléculaire de cet acier , donc pourquoi ne pas redresser sans chauffer , j'explique mon raisonnement , lors de l'accident qui a faussé la pièce , le bras de fusée en l'occurrence ne peut être très important , car dans le cas contraire , les dégâts aux chassis et aux autres éléments de suspension aurait été bien plus important , donc en ce qui concerne l'auto de Coco la première chose à effectuer c'est un contrôle avec un gabarit , pour savoir exactement de quoi il retourne , si et je dis bien "SI" ce n'est pas très important , on pourrait envisager de corriger ce défaut avec une presse , et à froid , mais si cette déformation excède quelques mm , il va falloir envisager d'autres solutions .
André
Les problèmes liés à la chauffe d'une pièce en acier vont inéluctablement changer la structure moléculaire de cet acier , donc pourquoi ne pas redresser sans chauffer , j'explique mon raisonnement , lors de l'accident qui a faussé la pièce , le bras de fusée en l'occurrence ne peut être très important , car dans le cas contraire , les dégâts aux chassis et aux autres éléments de suspension aurait été bien plus important , donc en ce qui concerne l'auto de Coco la première chose à effectuer c'est un contrôle avec un gabarit , pour savoir exactement de quoi il retourne , si et je dis bien "SI" ce n'est pas très important , on pourrait envisager de corriger ce défaut avec une presse , et à froid , mais si cette déformation excède quelques mm , il va falloir envisager d'autres solutions .
André
ALPINE 1600SC de 1975 qui a le même conducteur depuis 48ans ( honnêtement il y en eu plusieurs)
- DM
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Tout à fait , premier boulot.
Mais redresser sans chauffer une pièce matricée..................; hummmm. En plus trouver quelqu’un qui dispose d'appareils de mesures c'est autre chose . Ce qui peut arriver au pire, c'est d’être obliger de chauffer toute la pièce pour le traitement thermique si nécessaire.
Ces pièces sont d'anciennes constructions, ce seras donc des méthodes empiriques d’où la nécessité d'avoir de vielles pièces équivalentes à tester genre dauphine R8 etc. Sauf d'autres expériences sur le sujet qui peuvent nous aider( surtout coco)
pour info j' ai mesuré, il y a longtemps, la dureté d'une rotule de train AV R8 c’était 25 HRC soit pas grand chose, mou du genou mais pas cassant.
Ce n'est que mon humble avis
Mais redresser sans chauffer une pièce matricée..................; hummmm. En plus trouver quelqu’un qui dispose d'appareils de mesures c'est autre chose . Ce qui peut arriver au pire, c'est d’être obliger de chauffer toute la pièce pour le traitement thermique si nécessaire.
Ces pièces sont d'anciennes constructions, ce seras donc des méthodes empiriques d’où la nécessité d'avoir de vielles pièces équivalentes à tester genre dauphine R8 etc. Sauf d'autres expériences sur le sujet qui peuvent nous aider( surtout coco)
pour info j' ai mesuré, il y a longtemps, la dureté d'une rotule de train AV R8 c’était 25 HRC soit pas grand chose, mou du genou mais pas cassant.
Ce n'est que mon humble avis
- DM
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
J'ajoute que redresser une pièce, à la presse, sans chauffer c'est pas mal mais le mieux c'est au balancier, beaucoup plus sensitif, mais une fois de plus faut-il disposer de ces outils.
- JP 27
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Je suis avec beaucoup d'intérêt la "Reconstruction de la 1600SC de Coco" . N'ayant pas les connaissances suffisante sur le sujet, et préfèrent ne pas trop raconter de Konneries (si je ne sais pas, je ne dit pas!) je ne suis pas intervenu (ou très peu) tout au long de ce sujet.
Mais aujourd'hui, pour épauler les dires de André de Loecker et DM, je vais vous raconter l'histoire vraie du redresseur de canons.
Voilà, j'ai passé un BAC F1 en 1973, pour ceux qui ne le savent pas, le BAC F1 était "Fabrication Mécanique". A cette époque, j'étais à Bourges, et à Bourges il y a(vait) les fabrications d'armes. En définitive, c'est Napoléon qui avait décidé que les armes française serait fabriquées à Bourges, car centre de la France et un ennemie mettrait autant de temps, qu'il vienne du Nord, Sud, Est (pour l'Ouest moins de chance) pour saisir les armes.
Bref, toujours est-il que dans ma période lycéenne nous avions l'occasion de visiter l'EFAB (Établissement de Fabrication des Armes de Bourges) et entre autre voir la fabrication des canons des chars AMX30 à l'époque.
Vous me direz "quel rapport avec la fusée de Coco?".
J'y viens!
Donc ces fûts de canon sont des pièces forgées d'un dizaine de mètres de long. Les bruts arrivent à un bout de l'usine, et sont usinés sur des tours (en rapport avec les pièces) et particularité, il y a N tours alignés, chacun étant spécialisé pour une passe d'usinage, les fûts passant d'un tour à l'autre en fonction de l'usinage.
Mais ce qui se produit en usinant des pièces forgées, c'est que l'on libère des contraintes ayant pour conséquence que les fûts en cours d'usinage se TORDENT. Et l'on en vient à mon "redresseur de canon".
Imaginer dans la ligne de tours, un bonhomme vieil ouvrier, des doigts d'or et la mais au coin du bec, devant une presse et deux tréteaux et à sa gauche, un tas de canons tordus, et à sa droite un tas de canons droits.
Ce qu'il faisait c'était de mettre un fût tordu entre deux tréteaux sous la presse, et après moultes positionnements (à l'œil) quelques tonnes sur la presse, le canon se tord, pas de rire, au point que les extrémités peuvent se lever d'une cinquantaine de centimètres. Et notre canon est redressé et peux repartir pour les autres passes d'usinage.
Je pense donc qu'il serait possible de redresser cette pièce à froid. Suffit de disposer d'une presse, de deux appuis, et d'un savoir faire qui malheureusement doit-être perdu depuis notre "redresseur de canons"
Mais aujourd'hui, pour épauler les dires de André de Loecker et DM, je vais vous raconter l'histoire vraie du redresseur de canons.
Voilà, j'ai passé un BAC F1 en 1973, pour ceux qui ne le savent pas, le BAC F1 était "Fabrication Mécanique". A cette époque, j'étais à Bourges, et à Bourges il y a(vait) les fabrications d'armes. En définitive, c'est Napoléon qui avait décidé que les armes française serait fabriquées à Bourges, car centre de la France et un ennemie mettrait autant de temps, qu'il vienne du Nord, Sud, Est (pour l'Ouest moins de chance) pour saisir les armes.
Bref, toujours est-il que dans ma période lycéenne nous avions l'occasion de visiter l'EFAB (Établissement de Fabrication des Armes de Bourges) et entre autre voir la fabrication des canons des chars AMX30 à l'époque.
Vous me direz "quel rapport avec la fusée de Coco?".
J'y viens!
Donc ces fûts de canon sont des pièces forgées d'un dizaine de mètres de long. Les bruts arrivent à un bout de l'usine, et sont usinés sur des tours (en rapport avec les pièces) et particularité, il y a N tours alignés, chacun étant spécialisé pour une passe d'usinage, les fûts passant d'un tour à l'autre en fonction de l'usinage.
Mais ce qui se produit en usinant des pièces forgées, c'est que l'on libère des contraintes ayant pour conséquence que les fûts en cours d'usinage se TORDENT. Et l'on en vient à mon "redresseur de canon".
Imaginer dans la ligne de tours, un bonhomme vieil ouvrier, des doigts d'or et la mais au coin du bec, devant une presse et deux tréteaux et à sa gauche, un tas de canons tordus, et à sa droite un tas de canons droits.
Ce qu'il faisait c'était de mettre un fût tordu entre deux tréteaux sous la presse, et après moultes positionnements (à l'œil) quelques tonnes sur la presse, le canon se tord, pas de rire, au point que les extrémités peuvent se lever d'une cinquantaine de centimètres. Et notre canon est redressé et peux repartir pour les autres passes d'usinage.
Je pense donc qu'il serait possible de redresser cette pièce à froid. Suffit de disposer d'une presse, de deux appuis, et d'un savoir faire qui malheureusement doit-être perdu depuis notre "redresseur de canons"
Alpine D501 modèle 88 blanc nacré
- André de Loecker
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Re hello:
Dans le même ordre d'idée , redresser un arbre de roue , j'ai beaucoup travailler sur des autos à propulsion et pont arrière rigide , cela arrivait souvent qu'un arbre de roue sois toucher lors d'un contact un peu trop rude avec une bordure , et bien l'on mettait l'arbre sur les deux supports en V fournis avec la presse et puis on le mettais entre pointes , aussi fournies avec la presse , et avec un comparateur sur une partie usinée on vérifiait le non voilage de l'arbre , et cela n'alterait en rien la longévité de la pièce .
André
Dans le même ordre d'idée , redresser un arbre de roue , j'ai beaucoup travailler sur des autos à propulsion et pont arrière rigide , cela arrivait souvent qu'un arbre de roue sois toucher lors d'un contact un peu trop rude avec une bordure , et bien l'on mettait l'arbre sur les deux supports en V fournis avec la presse et puis on le mettais entre pointes , aussi fournies avec la presse , et avec un comparateur sur une partie usinée on vérifiait le non voilage de l'arbre , et cela n'alterait en rien la longévité de la pièce .
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ALPINE 1600SC de 1975 qui a le même conducteur depuis 48ans ( honnêtement il y en eu plusieurs)
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Sympathique cette histoire de canon.
Le savoir-faire de l'homme au Boyard (ou Gitane) papier maïs me rappel l'anecdote suivante sur Marc Mignotet (du réel vécu par Alain C , dit aussi Cobra client de Mignotet qui lui avait construit un 1860).
L'arbre à cames du copain échappa des mains de MM et tomba parterre
Bien que tordu avec plus 1 mm de flèche comme testé au comparateur, MM en deux coups de marteau( de génie!) sut le remettre en ligne immédiatement à moins de qq centièmes...
Le problème avec ces savoir-faire est qu'hélas ils ne sont guère transmissibles..
Dans le même style, j'ai vu plusieurs fois Michel Camus redresser des vilos à la presse.
Il faut alors dépasser la ligne droite, pour compenser le retour élastique qui va suivre , mais pas trop...
Le savoir-faire de l'homme au Boyard (ou Gitane) papier maïs me rappel l'anecdote suivante sur Marc Mignotet (du réel vécu par Alain C , dit aussi Cobra client de Mignotet qui lui avait construit un 1860).
L'arbre à cames du copain échappa des mains de MM et tomba parterre
Bien que tordu avec plus 1 mm de flèche comme testé au comparateur, MM en deux coups de marteau( de génie!) sut le remettre en ligne immédiatement à moins de qq centièmes...
Le problème avec ces savoir-faire est qu'hélas ils ne sont guère transmissibles..
Dans le même style, j'ai vu plusieurs fois Michel Camus redresser des vilos à la presse.
Il faut alors dépasser la ligne droite, pour compenser le retour élastique qui va suivre , mais pas trop...
Cioran "N'a de conviction que celui qui n'a rien approfondi" Convaincu ?
« Straight roads are for fast cars, turns are for fast drivers » — Colin McRae
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- GVallerian
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
cela me fait penser au sketch de Fernand Raynaud et son certain temps pour le fût du canon!!
- AAS13
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Re: Reconstruction de la 1600SC de Coco
Gilles tu as raison, on est proche de cette blague.
J'explique:
Le métal comme toute matière à une élasticité, même le béton ou la porcelaine de mémé. Cette élasticité est fluctuante en fonction de la masse et de la densité. Bien entendu il existe des abaques (que je n'ai pas) mais dans le cas qui nous intéresse le pbl réside dans le fait que cette limite à été dépassé pour garder une forme définitive qui n'est plus conforme.
En clair le métal s'est trouvé comprimé d'un côté et distendu de l'autre. En redressant on ne va pas recomprimer ce dernier mais distendre l'autre, ce qui engendre une fragilité au niveau moléculaire et un risque de rupture de la pièce.
Comparaison à la con: si tu t'étire les ligaments extérieures du genoux, c'est pas en le tordant dans l'autre sens que ça va revenir à la normale, mais plutôt déglinguer l'autre côté et tu te retrouve avec une guibolle aussi flasque que le manche d'un curé nonagénaire.
Le plus rationnelle à mon sens et avec les moyens actuels est un redressage en température avec renforts type goussets. Après d'autres certainement plus calé que moi en métallurgie seront de meilleur conseils.
J'explique:
Le métal comme toute matière à une élasticité, même le béton ou la porcelaine de mémé. Cette élasticité est fluctuante en fonction de la masse et de la densité. Bien entendu il existe des abaques (que je n'ai pas) mais dans le cas qui nous intéresse le pbl réside dans le fait que cette limite à été dépassé pour garder une forme définitive qui n'est plus conforme.
En clair le métal s'est trouvé comprimé d'un côté et distendu de l'autre. En redressant on ne va pas recomprimer ce dernier mais distendre l'autre, ce qui engendre une fragilité au niveau moléculaire et un risque de rupture de la pièce.
Comparaison à la con: si tu t'étire les ligaments extérieures du genoux, c'est pas en le tordant dans l'autre sens que ça va revenir à la normale, mais plutôt déglinguer l'autre côté et tu te retrouve avec une guibolle aussi flasque que le manche d'un curé nonagénaire.
Le plus rationnelle à mon sens et avec les moyens actuels est un redressage en température avec renforts type goussets. Après d'autres certainement plus calé que moi en métallurgie seront de meilleur conseils.
Vieillir physiquement est une fatalité, intelectuellement c'est un choix!