Alpine électrique (Renaulution)

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Titophe64
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Mackie07 a écrit : 30-juin-2021 22:16
Titophe64 a écrit : 25-avr.-2021 17:49 Et pour conclure, ne nous leurrons, l'avenir va être à la sobriété énergétique... ce qui est l'anti-thèse de la voiture de sport !
Il ne nous reste donc qu'à profiter au maximum de nos machines avant de ne plus en avoir le droit.
Reconnaissons quand même que la sobriété des voitures sportives à fait un gros bond en avant ! Bon je ne parle pas des turbo downsizes qui gloutonnent comme pas possible dès qu'on appuie fort... Car aux limites ça engloutit autant que mon Impreza 2.5 STi...
Mais sur les derniers atmosphèriques, c'est impressionnant. Exemple la toyobaru brz/gt86. 2L 200 ch. Rare de dépasser les 10/11 L / 100 en usage montagne très très sévère. Là où une Honda S2000 2L 240 ch boit ses 15/18 L/100 malgré une voiture un poil plus légère...

Et les Mazda Skyactiv font des merveilles aussi !
Les voitures ont effectivement bien progressé ces dernières années surtout pour améliorer leur rendement sur les points de fonctionnement à vitesses légales. En conduite sportive, il n’y a pas de miracle pour sortir les chevaux, il faut brûler du coco.
Reste que la performance de la Toybaru me semble irréelle. En tout cas chapeau aux ingénieurs moteurs japonais pour maîtriser autant leur sujet.
De mon côté, sur circuit entre ma vielle 911 de 250cv atmo et mon Alpine de 252cv turbo donc même puissance mais 30 ans d’écarts, j’ai constaté que la différence de conso est de l’ordre de 10-15% seulement, évidemment en faveur de l’A110.
Alpine A110 Pure bleue (A VENDRE) qui roule dans les Pyrénées et alentours et partout où les routes se tordent de rire... en attendant ma future S orange feu !
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Coco
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Titophe64 a écrit : 01-juil.-2021 00:05 , il faut brûler du coco.
:thinking: :thinking: :crazy:
Alpine A110 1600SC de 1973 2ème main reconstruite depuis le châssis... Vendue.
A110 GT 12/2022 bleu Alpine, jantes Sérac, intérieur noir liseré bleu, télémétrie...
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Coco a écrit : 01-juil.-2021 06:26
Titophe64 a écrit : 01-juil.-2021 00:05 , il faut brûler du coco.
:thinking: :thinking: :crazy:
je ne sais quelles diableries tu as encore commis , heureusement l'inquisition veille toujours :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
les nouveaux Alpinophiles me surprennent régulièrement :wink: :wink: :wink:
clio 2 RS noir de 2000 / Spider rouge PB 1997
au 1/24
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75 A441 N°26 , 77 A310 N°87 , 78 A442 N°2
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

...moi aussi !
Les jeunes amateurs sont attirés par les bagnoles électriques,
des victimes de la mode?, des SUV de m...., ou des mensonges écologiques?.
Selon lesquels çà pollue moins. Tu parles!! voir les fabrications et recyclages énergivores :roll:

Je suis heureux d'avoir roulé dans des autos bruyantes, fumeuses, puantes, et goulues !!
Une autre façon de ressentir le vrai Sport auto....
Et je vais continuer sans jamais acheter un parpaing bourré d'aides électroniques.
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Pour les SUV, je viens de retrouver un article d'auto + sur la sortie de la 307 qui était plus haute que la 306.
Verdict ? Entre 1 et 1.5 L/100 de plus pour la 307 à motorisations égales...
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Mackie07 a écrit : 02-juil.-2021 22:04 Pour les SUV, je viens de retrouver un article d'auto + sur la sortie de la 307 qui était plus haute que la 306.
Verdict ? Entre 1 et 1.5 L/100 de plus pour la 307 à motorisations égales...
Avec aussi et surtout environ un quintal de plus pour la 307...

https://drive.google.com/file/d/0B75Y4Y ... ITw9ZTWjvQ
"Certes, tout n'est pas blanc et noir. Mais on peut jouer dialectiquement entre le blanc et le noir, comme sur les cases d'un échiquier."
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Luca de Méo nous fait MINI. Après une R5 voila qu'il va ressorti la R4 quelle révolution FIAT et MINI l'a fait avant lui....

Un conseil gardait bien vos Alpine A110 car je doute que les nouvelles Alpine est cette ligne.

Pour le modèle for me, on dirait une ligne de R5 ou plutôt la Twin Run qu'a du découvert de Méo, un concept développé sous la coupe de Carlos Tavares avec un moteur V6 3,5 litre de 320 cv. Pour avoir eu la chance d'avoir eu une présentation, elle était impressionnante avec son moteur arrière un signe à la R5 Turbo et Clio V6.

Malheureusement la nouvelle aura un moteur électrique et je doute qu'elle ait le même poids.....
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Minicooper13 a écrit : 06-juil.-2021 13:16 Luca de Méo nous fait MINI. Après une R5 voila qu'il va ressorti la R4 quelle révolution FIAT et MINI l'a fait avant lui....
Pas besoin d'aller chercher Mini, c'est beaucoup plus simple que çà et c'était annoncé : de Méo nous refait le coup de la nouvelle Fiat 500 puisque il en était l'instigateur chez Fiat...
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Ce qui me fait le plus marrer, c'est ce type de station de recharge!
Image

Ce serait en Australie, quasi dans un désert.
Alpine D501 modèle 88 blanc nacré
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

C’est vraiment dommage qu’Alpine vise le 100% électrique car cela ne me semble par être la formule la plus adaptée pour les véhicules sportifs… une hybridation légère ou plug-in, associée à une carburation E85 serait bien plus pertinente.
Il n’y a que pour les petits véhicules urbains que l’électrique vaut le coup.

Et je suis prêt à parier que dans quelques années, les pouvoirs publiques vont se rendre compte que le tout électrique n’est pas raisonnable… le laps de temps nécessaire à cette prise de conscience dépendra beaucoup du lobbying des constructeurs automobiles (les Allemands ont déjà convaincus leur gouvernement qu’il fallait étudier d’urgence la voie des bio-carburants).

Un petit point de réflexion : si en France nous substituons tous les véhicules thermiques sur nos routes par des véhicules électriques, il faudrait installer l’équivalent de 40 tranches de centrales nucléaires de 1GWh pour continuer à rouler… sans compter les infrastructures de recharge avec la gestion de l’approvisionnement électrique des noeuds de grosses puissances sur les grands axes pour être en mesure de ravitailler en électricité de façon décente les autos lors des grands WE de transhumances estivales.

Le plan d’investissement pour y parvenir me semble inatteignable alors qu’un mix énergétique entre bio carburant et électricité le serait davantage.
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

On peut poser la question autrement. Combien de champs de denrées alimentaires on va devoir remplacer par des champs produisant du biocarburant? Ou alors de la déforestation, comme au brésil, pour produire son E85?

L'électrique n'est certainement pas la solution idéal, mais ça reste la moins pire pour le moment. La seul chose à espérer c'est que les technologies de batteries évoluent dans un futur assez proche.

La question ne se pose même pas pour les carburants synthétiques, vue que pour produire du carburant il faudra quand même de l'énergie donc le problème des centrales électriques reste.
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Il n’y a pas de miracle à attendre sur la densité énergétique des batteries dans un avenir proche. Aujourd’hui les progrès sont surtout attendu sur le coût afin de réduire le prix de vente d’un véhicule électrique.
Et dans tous les cas, quelques soient les progrès accomplis par les batteries, le problème de la fourniture de l’énergie électrique pour recharger tous les véhicules électriques demeure.
Il me paraît donc bien plus judicieux de miser sur un mix énergétique avec le pur électrique pour les petits trajets et la mobilité urbaine et les systèmes hybrides pour le reste.
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Titophe64 a écrit : 07-juil.-2021 13:55 Et je suis prêt à parier que dans quelques années, les pouvoirs publiques vont se rendre compte que le tout électrique n’est pas raisonnable… le laps de temps nécessaire à cette prise de conscience dépendra beaucoup du lobbying des constructeurs automobiles (les Allemands ont déjà convaincus leur gouvernement qu’il fallait étudier d’urgence la voie des bio-carburants).
Jean-Dominique Sénard et Luca de Meo ont répondu hier aux questions d'une commission parlementaire.
2 h 15 min autour de la transition énergétique et ses conséquences.
Ils parlent d'Alpine vers 1 h 27 min.

http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... illet-2021
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Siestor a écrit : 08-juil.-2021 18:05

Jean-Dominique Sénard et Luca de Meo ont répondu hier aux questions d'une commission parlementaire.
2 h 15 min autour de la transition énergétique et ses conséquences.
Ils parlent d'Alpine vers 1 h 27 min.

http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... illet-2021
Ca chauffe bien à partir de 1 h 31... :lol:
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Siestor a écrit : 08-juil.-2021 18:05
Titophe64 a écrit : 07-juil.-2021 13:55 Et je suis prêt à parier que dans quelques années, les pouvoirs publiques vont se rendre compte que le tout électrique n’est pas raisonnable… le laps de temps nécessaire à cette prise de conscience dépendra beaucoup du lobbying des constructeurs automobiles (les Allemands ont déjà convaincus leur gouvernement qu’il fallait étudier d’urgence la voie des bio-carburants).
Jean-Dominique Sénard et Luca de Meo ont répondu hier aux questions d'une commission parlementaire.
2 h 15 min autour de la transition énergétique et ses conséquences.
Ils parlent d'Alpine vers 1 h 27 min.

http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... illet-2021
Merci pour le partage…
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Beurk !!! J'espère pour eux qu'ils ne feront pas aussi moche (Vision du dernier n° de Car Magazine + interview de Laurent Rossi)
Image
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Un long mais intéressant article des Echos sur la future R5 électrique (dont une déclinaison Alpine devrait voir le jour) et la genèse passionnante de son illustre aïeule (Je vous fais grâce des pubs d'époque mais elle étaient vraiment sympas et décalées.. :

"Ressusciter la R5, le pari fou de Renault

Avec la R5 électrique, Renault veut relancer son modèle culte des années 1970. Pratique et adaptée à la ville, vendue à plus de 5 millions d'exemplaires, elle fut l'icône des années heureuses et sans contraintes, incarnant la modernité pour des millions de Français, toutes classes sociales confondues. C'est cet esprit que le constructeur cherche aujourd'hui à retrouver.

Par
Emmanuel Grasland
Publié le 2 sept. 2021 à 7:00Mis à jour le 2 sept. 2021 à 8:31
Dans les pubs, les Français la voyaient se garer joyeusement, « à la parisienne », en poussant les voitures de devant et de derrière. À Brasilia, elle parcourait la ville sur une musique digne de « Starsky et Hutch », en embarquant huit enfants à bord pour aller à la plage. À San Francisco, elle dévalait les pentes de la ville sur un air de disco, en filant entre les tramways. À presque 50 ans, sa silhouette arrondie et ludique est restée à jamais gravée dans les mémoires.

Ressusciter un tel modèle de légende n'était donc pas un pari facile. Renault a pourtant décidé de le tenter. Mardi prochain, la nouvelle R5 prototype sera la guest star du stand Renault au salon de Münich, aux côtés de la future Mégane électrique. Conçu en quelques mois par le designer François Leboine, parti depuis chez Fiat, ce concept car préfigure l'apparence de la future R5 électrique de série. Un projet lancé voilà un an par le directeur général de Renault, Luca de Meo .


Attendu en 2024, ce modèle sera un véhicule clé pour Renault en termes d'images. « Il ne s'agit pas seulement de relancer une icône en se focalisant sur un nouveau design. Nous voulons faire revivre la R5 sous la forme d'une voiture électrique populaire, c'est-à-dire séduisante et abordable pour tous », explique Gilles Vidal, directeur Renault Design. Pourquoi relancer la R5 ? « Renouer avec le patrimoine, avec l'esprit des Trente Glorieuses, c'est un des leviers pour réenchanter le rêve automobile », remarque Mathieu Flonneau, historien des mobilités et maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne (1). La R5 fait partie des véhicules cultes de la marque. Lors de son lancement en janvier 1972, elle a tout de suite incarné la modernité aux yeux des Français.

En 1972, la R5 était déjà électrique
Voilà cinquante ans, Renault avait déjà conçu une R5 électrique en partenariat avec le service des applications d'EDF. Présentée au printemps 1972, celle-ci avait une autonomie allant jusqu'à 175 kilomètres et roulait à une vitesse maximale de 80 km/h. Le prix annoncé était de 18.000 francs (2.740 euros). Relié aux roues avant sans boîte de vitesses, le moteur électrique du véhicule était alimenté par 34 batteries de 48 volts au plomb allégé. « Le temps de recharge était de dix heures », précisent Yann Le Lay et Bernard Vermeylen dans La Renault 5 de mon père (éditions ETAI). L'ensemble pesait 330 kg et avait imposé la suppression de la banquette arrière. Une cinquantaine d'exemplaires ont été produits, principalement utilisés pour des essais.

« C'était comme un souffle de fraîcheur »
« À l'époque, les voitures utiles avaient du succès, mais on se disait qu'il fallait un peu de piment dans la gamme. On voulait faire à la fois une voiture utile et une voiture plaisir. Dans un univers qui était assez morose, cela a explosé. Les femmes, notamment, se sont précipitées dessus », témoigne l'ancien patron de Renault, Bernard Hanon, alors chef du service d'études et de programmation. Le succès est immédiat.

Dès février, la Régie engrange 700 commandes par jour. « En 1972, 31 % des clients de la R5 sont des femmes, 35 % des jeunes de moins de 30 ans », écrit l'historien Jean-Louis Loubet dans Renault. Histoire d'une entreprise (2). En 1974, la R5 représente à elle seule 30,3 % des ventes de Renault en France et les délais de livraisons s'élèvent à dix-sept semaines.


Dotée d'une bouille sympathique, la R5 est la voiture de l'optimisme et de la modernité, avec ses premières versions orange et vert pomme. « C'était sympa, décontracté. Cela pouvait aller partout. C'était comme un souffle de fraîcheur. La R5 a été à la mode d'emblée », se souvient l'ancien directeur du produit de Renault, Jacques Cheinisse, à l'époque chez Alpine, qui se rappelle avoir changé la R6 de son épouse pour une R5. « Le modèle de base, la R5 L, était très agréable à conduire. La voiture était très agile. Il fallait juste bien penser à garder un peu d'élan », raconte Jean-Michel Juchet, le fils de Gaston Juchet, alors patron du bureau de style de Renault.

1972, l'arrivée de la SuperCar

Techniquement, le véhicule est un pari audacieux. C'est une trois portes, ce qui inquiète beaucoup le réseau Renault car ce type de carrosserie n'a alors jamais plu sur le marché français. Elle n'a pas de poignées apparentes. Deux boucliers en polyester armé remplacent les pare-chocs chromés habituels. Un grand hayon incliné descend jusqu'au pare-chocs et ouvre sur un coffre de 270 dm3, pensé pour le supermarché, et susceptible de passer à 900 dm3, une fois les sièges arrière abaissés. Le levier de vitesse est d'abord au tableau de bord avant de passer au plancher en 1973.

« La R5, c'était la voiture du malin »

Compacte (3,5 m de long), facile à garer, la R5 est la voiture urbaine par excellence. Jacques Higelin la conduit dans Elle court, elle court, la banlieue et la pousse avec la conductrice, Alice Sapritch, endormie dans les embouteillages. Abordable, le véhicule est adopté par toutes les classes sociales. « La R5 était complètement diversifiée dans sa clientèle. Elle n'avait pas de spécificité culturelle, politique ou de mode », souligne Bernard Hanon, PDG de la Régie au début des années 1980.

Cinq anecdotes étonnantes sur la R5

« La R5 n'était pas la voiture du pauvre, c'était la voiture du malin. Elle était parfaite pour les petits trajets et pour se faufiler dans les embouteillages. Auparavant, une voiture devait montrer que vous aviez réussi dans la vie. La R5 a fait disparaître la notion de classe sociale. Ce qui comptait, c'était son adaptation à un usage urbain », se rappelle Isabelle Glowinski, alors en charge du département couleurs et matériaux chez Renault. Les deux premiers modèles, la L et la TL, sont respectivement vendus 9.740 et 10.960 francs (1.480 et 1.660 euros). Soit un peu moins que la Peugeot 104.

Le « projet 122 »
Comment est née la voiture ? Tout démarre en 1967. L'idée de base du « projet 122 » est alors succincte. Il s'agit de concevoir un véhicule dans la même zone de prix et de même définition générale que la R4, plus connue sous le nom de 4L, mais avec une carrosserie plus agréable. La date de lancement visée est 1972. « Il y avait eu de nombreux projets de petites voitures pour succéder à la R4 mais tous avaient rencontré des problèmes de business plan et de profitabilité », relève Jean-Michel Juchet.


Chez Renault, le bureau de style est alors installé rue des Bons Raisins à Rueil-Malmaison (92) et rassemble une douzaine de personnes sous la direction de Gaston Juchet. À cette époque, les contraintes techniques et financières étaient importantes sur les projets. Pour rendre une voiture séduisante, Yves Georges ,le patron des études de Renault, disait souvent au style qu'ils allaient devoir « rhabiller le bossu ».


Pour ses projets, Renault lançait des consultations en interne et auprès de designers extérieurs comme les Italiens Ghia ou Bertone. Chaque styliste répondait seul et prenait environ un mois pour faire les dessins et un mois et demi pour réaliser une maquette au 1/5e. Ladite maquette était ensuite visionnée dans un « Renaultrama », un décor représentant un carrefour de banlieue avec des familles, des voitures de la concurrence et au centre, le véhicule, installé sur un plateau tournant. Des jumelles remettaient ensuite la scène à l'échelle 1.

L'usage du Renaultrama était réservé au PDG, Pierre Dreyfus, et à Bernard Hanon. « Pierre Dreyfus ne voulait pas de commerciaux avec lui parce qu'ils percevaient le véhicule avec l'esprit de l'instant présent. Ils ne se projetaient pas cinq ans plus tard, quand la voiture sortirait. Pour cela, il ne faisait confiance qu'à lui-même et à Bernard Hanon », relate le styliste de la R12, Robert Broyer, qui était le benjamin de l'équipe de Gaston Juchet. « Bernard Hanon avait étudié aux Etats-Unis et vécu les bouleversements de la société civile américaine. Il avait une vision différente », pointe François Roudier, porte-parole de la Plateforme française automobile (PFA). En interne, le dirigeant était surnommé « le Sphinx », parce qu'on ne savait jamais ce qu'il pensait.

Des refus durs à encaisser
L'ambiance au bureau de style était assez familiale, mais les refus durs à encaisser. Michel Béligond, dit « Belig », le styliste de l'Alpine A310, pouvait disparaître pendant deux mois dans les Alpes après un projet rejeté, avant de revenir avec une pêche d'enfer. Au bout d'un moment, ceux qui voyaient leurs projets systématiquement refusés cherchaient à partir ou étaient déplacés ailleurs. À la Régie Renault, on ne licenciait pas. En cas de succès commercial, il n'y avait pas non plus d'augmentation de salaire pour le styliste à l'origine du véhicule. Le bureau de style dépendait de la direction de la carrosserie et non pas de la direction générale, comme c'est le cas dans l'industrie d'aujourd'hui.


Dans le cas du projet 122, la direction n'était pas fixée sur une philosophie. « Est-ce que c'était une remplaçante de la R4 mais moins chère ? Est-ce que c'était une autre voiture, plus rustique ? Ne sachant pas l'orientation, la direction avait demandé une pré-étude, c'est-à-dire que seuls quatre stylistes avaient travaillé dessus », rapporte Robert Broyer. Pour une étude classique, il y avait au moins quinze à vingt propositions avec les consultations extérieures.

« Il n'aimait pas les Renault »
À l'issue de la pré-étude, la direction est enthousiasmée par les dessins de Michel Boué, qui proposait souvent des formes assez rondes. Dénué d'arêtes vives, son véhicule a des boucliers, des phares et des feux noyés dans le volume. « Michel Boué avait une culture automobile remarquable. Il n'aimait pas les Renault et avait une 404 Peugeot. Ce n'était pas un fan de la conduite. Il roulait plutôt à un train de sénateur. Il disait qu'il fallait démystifier l'automobile », évoque Robert Broyer. Après le déjeuner à la cantine, les deux amis faisaient une promenade d'une heure dans le quartier, en parlant automobile, politique ou autre.

Le bureau de style en 1967 : Michel Boué travaille déjà sur la R5, qui est encore le « projet 122 ».
Le bureau de style en 1967 : Michel Boué travaille déjà sur la R5, qui est encore le « projet 122 ».Groupe Renault Communication

Les dessins de Michel Boué sont ensuite repris par Gaston Juchet, qui rehausse notamment l'arrière du véhicule et se charge de le passer à l'échelle 1. Isabelle Glowinski choisit les couleurs, orange et vert pomme, qui rendront le véhicule inoubliable. « La R5 était un véhicule original et nous voulions que cette différence apparaisse au premier coup d'oeil », dit-elle. Robert Broyer se voit confier le design intérieur à l'issue d'un concours. Le boîtier d'instrumentation adopte une esthétique industrielle et les essuie-glaces sont positionnés sous les doigts. Surtout, la R5 n'a pas de planche de bord ! D'ordinaire, celle-ci se superpose à la poutre structurelle en tôle et supporte les fonctions conduite et rangement. Sur la R5, c'est la structure tôle elle-même qui est simplement habillée et fait office de planche de bord. Une solution à la fois simple et économique.

Une réputation de basse consommation
Le résultat de ce travail d'équipe enthousiasme Renault. « Il y avait une telle unanimité sur la perception de la voiture que la direction a décidé de la vendre un peu plus cher que prévu », indique Robert Broyer. Ce que justifie Bernard Hanon : « La R5 devait rester dans les prix de la 4L. Elle devait rester abordable, mais on était prêt à payer pour un certain luxe visuel. » Michel Boué ne verra malheureusement pas la Renault 5 achevée : il disparaît à Noël 1971 d'un cancer des os. Pierre Dreyfus enverra à sa veuve l'une des premières R5 orange produites. Un an et demi plus tard, Michel Béligond décède à 46 ans de la maladie de Charcot. Un traumatisme pour la petite équipe.

Une voiture devenue personnage de BD
« Bonjour ! Je suis la Renault 5. À la ville et à la campagne… on m'appelle aussi Supercar. » Publicis a une idée de génie pour la campagne de lancement de la R5, en janvier 1972 : humaniser la voiture via des dessins humoristiques. Avec des yeux à la place des phares et une bouche au lieu de la plaque d'immatriculation, la R5 investit les salles de cinéma sous la forme de deux dessins animés de 45 secondes et s'affiche sur les Abribus, les panneaux publicitaires et dans la presse. « Elle se conduit comme une grande », clament les publicités. Près de 2.000 R5 orange et vert pomme déboulent en concessions avec un oeil sur chaque phare et un adhésif sur la portière « Bonjour je suis la Renault 5 Prenez le volant ! » Pendant plusieurs jours, elles circulent en ville à heure fixe, invitant les Français à les tester. Le caractère innovant de la campagne fera date dans le monde de la publicité.

Moderne et urbaine, la R5 va ensuite devenir la voiture de la crise car elle consomme peu. Notamment grâce à la version GTL, lancée en 1976, qui revendique une consommation de 4,7 litres au 100, à 90 km/h. Renault a eu en effet l'idée de faire de l'« upsizing », en dotant la voiture d'un moteur plus étoffé mais tournant plus lentement. « La réputation de basse consommation a été déterminante dans le succès de la R5 » , relève Jacques Cheinisse. En témoigne la campagne de pub Gulliver, où on la voit se satisfaire d'une petite goutte d'essence avant de repartir. La GTL sera la plus vendue des R5.

La voiture de la crise

Au fil des années, la voiture connaît un développement de gamme extraordinaire. Les moteurs vont de 4 à 8 CV, de 845 cm3 pour la version de base à 1.397 cm3. La R5 Société et la R5 Alpine font leur apparition. « Il y a maintenant six Renault 5 », proclame une publicité d'avril 1976. En 1977, la gamme de prix va de 17.900 à 32.000 francs (2.700 à 4.870 euros), soit presque l'écart entre une Renault 4 et une Renault 20. « Avec la R5, Renault a recréé une gamme dans la gamme », pointe Jean-Louis Loubet, historien de l'automobile.

En 1975, Renault présente aussi une R5 pour les Etats-Unis baptisée « Le Car ». Elle sera vendue à 123.000 exemplaires. Au Québec, elle s'appelle « La Cinq » et Robert Charlebois accompagne les pubs télé en chantant « J'l'aime comme un fou ». Entre 1976 et 1984, Renault enchaîne également les séries limitées, baptisées Saint-Tropez, Saint-Moritz, Monte-Carlo, Aerobic ou encore 5th Avenue…

Juillet 1979 marque un tournant avec une déclinaison en cinq portes, qui double l'offre disponible et relance le modèle. Bilan des courses ? La Renault 5 rafle 16 % des ventes en France en 1980 (contre 10 % l'année précédente). Cette année-là, Renault fabrique 660.000 R5, soit 32 % de sa production. Le groupe commercialise aussi la R5 Turbo, montée à l'usine Alpine de Dieppe, dont les succès en sport automobile vont continuer à alimenter le mythe.


En interne, l'impact de la voiture est considérable. « Quand je suis arrivé en 1976, la R5 était une énorme fierté chez Renault. Cela a changé l'atmosphère de l'entreprise. La R5 a aussi donné un grand prestige à Bernard Hanon, dont c'était le bébé », juge Jacques Cheinisse. Sur le plan industriel, la R5 est produite à Flins, Valladolid (Espagne), à Douai et Vilvoorde (Belgique) mais aussi en Iran, en Afrique du Sud et au Mexique. Entre 1972 et 1985, elle sera fabriquée à plus de 5 millions d'exemplaires. L'usine Flins en assemblera plus de 3 millions et celle de Valladolid près d'un million.

Renault temporise et hésite
Avec un tel succès, Renault finit néanmoins par devenir dépendant. En 1981, près de dix ans après son lancement, la R5 génère 39,8 % des ventes de la Régie en France ! (2) En 1983, c'est encore la première voiture produite et fabriquée dans l'Hexagone. Or le véhicule est difficile à remplacer. De nombreux projets sont étudiés. Renault temporise, hésite et choisit pour lui succéder un design conservateur réalisé par Marcello Gandini. Ce sera la Supercinq. En 1984, François Mitterrand arrive avec à l'Elysée, sous l'oeil des caméras.

Décembre 1984, le président François Mitterrand arrive en Supercinq dans la cour de l'Elysée.
Décembre 1984, le président François Mitterrand arrive en Supercinq dans la cour de l'Elysée.KEYSTONE-FRANCE/GAMMA RAPHO

Mais le modèle ne marche pas très bien. Le public considère qu'il s'agit davantage d'une nouvelle R5, que d'une nouvelle voiture et lui préfère la 205 Peugeot au look plus moderne. Renault doit communiquer sur les améliorations techniques, qui ne sont pas perceptibles visuellement. Des problèmes de qualité pèsent aussi sur les ventes. « Les gens trouvaient la Supercinq froide. Cela allait à l'encontre de la R5 d'origine », reconnaît Jacques Cheinisse.

Retour de balancier quelques années plus tard. Renault opte pour la rupture avec la Clio (1990), puis la Twingo (1993). Une stratégie très différente de celle d'une industrie allemande, qui en est à sa huitième génération de Golf et de Porsche 911. « La R5 a été une voiture très difficile à remplacer. Son succès a été tellement large qu'il a fallu lancer plusieurs véhicules pour atteindre cet objectif », considère Bernard Hanon.

Les défis du rétrofuturisme
La richesse de cette histoire se reflète d'ailleurs dans l'esthétique de la R5 électrique prototype. « La R5 prototype conjugue des références à trois modèles de la famille R5 : la R5 première génération, la R5 Turbo et la Supercinq. L'épaulement du véhicule évoque la Turbo. Le feu arrière qui monte haut rappelle la Supercinq, la grille sur le capot et le regard à l'avant viennent de la première R5. Des codes esthétiques ont été empruntés assez spontanément à toute la famille car la mémoire visuelle que les gens gardent de la R5 ne se limite pas à un seul modèle », détaille Gilles Vidal.


En revanche, les petites roues rentrées dans la carrosserie de la R5 ont été supprimées car jugées trop différentes des attentes actuelles. Un mélange des genres qui explique pourquoi certains trouvent le prototype éloigné des premières R5. « Je ne retrouve pas l'esprit du temps. Il manque le côté rond et sympathique », regrette Robert Broyer.

Le rétrofuturisme, choisir un objet du passé et le projeter dans le futur, est loin d'être un succès garanti. Il faut à la fois emballer les adeptes du modèle d'origine et séduire ceux qui n'en ont jamais entendu parler. La Fiat 500 et la Mini ont été des réussites. La New Beetle a eu un résultat plus mitigé. L'e-mehari a été un échec. Réussir le retour de la R5 serait un plus pour un groupe qui sort tout juste la tête de l'eau, après avoir enregistré 8 milliards d'euros de pertes en 2020. Le segment B (citadines/polyvalentes) a généré 68 % des ventes de Renault entre 2010 et 2019. Il reste stratégique, même si le constructeur entend réduire cette dépendance et améliorer sa rentabilité en se renforçant sur le segment C des voitures familiales.

Faut-il voir dans ce recours aux modèles emblématiques un manque d'inspiration de l'industrie ? « Non pas du tout. Ce type d'exercice n'est pas plus facile que la réalisation d'un véhicule totalement nouveau. D'ailleurs, nos équipes de designers travaillent sur plus de quinze modèles qui projetteront la marque dans le futur. La R5 électrique sera un véhicule dans une gamme très vaste », répond Gilles Vidal.


En revanche, s'appuyer sur un véhicule emblématique est peut-être un moyen de basculer en douceur vers l'électrique sans brusquer une clientèle assez conservatrice « Ce que je trouve malheureux aujourd'hui, c'est que les voitures électriques n'aient pas une architecture complètement différente. C'est pourtant l'occasion d'être innovant, en modifiant la répartition des volumes entre moteur, habitacle et coffre », soupire Jacques Cheinisse.

Mais ce n'est peut-être qu'une question de temps. « Nous traversons une période de transition », estime Robert Broyer. Aujourd'hui, « les voitures électriques ne sont que voitures thermiques transformées par opportunité avec des investissements limités. Lorsque la voiture électrique sera définitivement adoptée, son architecture et son design seront très différents des voitures actuelles. » Entre-temps, il faut laisser aux clients le temps d'évoluer. Après tout, au XIXe siècle, les premières voitures à essence ressemblaient bien aux calèches.


La Renault 5 en chiffres
5,5 millions d'unités produites entre 1972 et 1995.

30 % des ventes de Renault en France en 1974.

16 % des ventes d'automobiles en France en 1980.

40 % La part de marché de la Régie Renault dans l'Hexagone en 1980, grâce à la R5."
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Minicooper13
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

Article intéressant sur le fond.

Après, la guerre des électrique risque d'être très dur car certains auront déjà sorti leurs modèles :

https://www.motorlegend.com/actualite-a ... C2%B0+1486

Dire que cette nouvelle Renault 5 est une révolution, c 'est oublié l'Honda e qui roule déjà ...et proche d'une R5 avec sa bouille.

Après l'histoire se réécrie Fiat avait pris les designers de la Mini. Lorsque BMW avait ressuscité la marque....(citée dans l'article comme une réussite mais qui a déjà des modèles électriques).

Après essayé de recréer l'effet Peugeot 205 ou Twingo, je ne sais plus si c'est trop d'actualité à notre époque avec les nouveaux utilisateurs des transports...

La mode ( c'est pas trop le therme) actuellement est bien de rejeter la voiture en dehors des agglomérations (le mouvement sur l'environnement est dans la bouche de tous les politiques), limiter la vitesse à 30 km/h en agglomération et développer les autres moyens de circulation (deux roues électriques, tramway.....). Dans l'aménagement des routes, on en est en plein dedans et avec l'arrivée de nouveaux élus, ils nous est demander de revoir complétement nos copies....
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Speedturbo
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

La nouveauté de la super 5 ce serait certainement son tarif. Une Honda e est hors de prix….
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Manfred
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Re: Alpine électrique (Renaulution)

"L' Alpine A310, contrairement à une berlinette de la marque, n' est pas un jouet : Elle est un objet de Passion" Jacques Foulon, en Mai 1972

" Un propriétaire d' A310 L4 ne peux pas être fonciérement mauvais" Gédeon Teusemani , en septembre 2014


https://www.facebook.com/alpine.renault.524#!/groups/337682306272272/
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